Odile Deray, attachée de presse, vient au Festival de Cannes pour présenter le film "Red is Dead". Mais les projectionnistes du long métrage en question meurent chacun leur tour dans d'étranges circonstances...

Vous avez forcément reconnu à quel film correspond ce pitch. C'est évidemment celui de La Cité de la peur, la géniale comédie des Nuls sortie il y a déjà plus de trois décennies (!!). Porté par Alain Chabat, Chantal Lauby et Dominique Farrugia, gavé de gags et de répliques passés à la postérité (et dans lequel seuls les vrais fans de la troupe ont mis un nom sur un caméo), le film bénéficie d'un indéboulonnable statut culte. Mais saviez-vous que le délire se poursuivait avec le générique de fin, dans lequel se nichent deux scènes supplémentaires ?

Le générique de fin de La Cité de la peur débute de manière assez classique avec notamment des remerciements adressés à ceux "qui ont eu l'amabilité de se faire tuer" pour la joyeuse bande. Mais au bout d'une quarantaine de secondes, après qu'une première liste d'acteurs et d'actrices ait défilé, le spectateur a la surprise de se retrouver sur le plateau du journal télévisé de TV Soleil, au lendemain de la projection cannoise de Red is Dead.

Alors que Jacques, le présentateur joué par un Alain Chabat au monosourcil fourni, lance la revue de presse pour savoir ce qui a été écrit sur le film, ses deux collègues Louise et Michel (incarnés par Chantal Lauby et Dominique Farrugia) lui répondent que rien n'a été dit en raison d'une grève des journaux. Jacques enchaîne alors, "sans transition", avec quelques mots sur la fête des cougourdes, "cet étrange légume ressemblant à s'y méprendre à une énorme paire de...".

Le générique entier de "La Cité de la peur", avec notamment la conclusion du présentateur, est à découvrir ci-dessous :

Après cette première surprise hilarante, le générique classique de La Cité de la peur reprend son cours avec quelques vannes disséminées ici et là. Vous découvrirez ainsi un Tom Crouze "coupé au montage", un Gérard Lanvin "coupé au tendon sinon il était dans le film" ou encore une fonction de Tulles à vue attribuée à un certain Kim Onku (on vous laisse une seconde de réflexion)...

Un retour à Vera Cruz

Mais ce n'est pas fini ! Au terme de quatre minutes de générique, alors qu'on pense que nos zygomatiques peuvent enfin prendre un repos bien mérité, les Nuls nous gratifient d'une ultime surprise ! En l'occurrence la suite de l'interlude absurde, vu plus tôt dans le film, se déroulant dans la ville mexicaine de Vera Cruz : la femme est de retour chez l'épicier car elle a oublié d'acheter du beurre. Et le mot FIN, enfin, de s'afficher au son d'un gong.

La bande-annonce de "La Cité de la peur" :