Brick numéro 1 dans 55 pays : ce film de science-fiction Netflix a-t-il plagié une pépite méconnue des années 80 ?
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Il y a bientôt deux semaines sur Netflix, ce film allemand de science-fiction cartonne aux quatre coins du monde. Mais son histoire ressemble étrangement à une série anglaise sortie il y a plus de 40 ans.
© netflix
Pendant presque 10 jours, Brick a trusté la première place du top 10 sur Netflix dans 55 pays selon Flixpatrol. Une belle prouesse pour ce film de science-fiction allemand qui a pourtant divisé les internautes. Mais son concept est diablement efficace : un couple se retrouve enfermé dans leur appartement après l'apparition d'un mur noir mystérieux. Pour s'en sortir, ils vont devoir creuser vers le bas et faire la rencontre de leurs voisins... pour certains étranges.
Si Philip Koch, le réalisateur et scénariste de Brick, a sûrement pioché quelques idées dans Cube ou dans Escape Game, il semblerait qu'il ait plagié l'intrigue principale ailleurs, comme le révèlent nos collègues d'AdoroCinema.
Une anthologie fantastique et horrifique
Ceux qui ont grandi dans les années 70 ont très certainement des souvenirs d'Histoires singulières, une série d'anthologie composée de 13 téléfilms diffusés dès 1986 sur France 3. Sa société de production anglo-américaine - Hammer Film Productions - était notamment spécialisée dans les programmes fantastiques et horrifiques.
L'épisode qui nous intéresse est le troisième de la collection. Intitulé "Jeu d'enfant" (Child's Play), il suit une famille qui se réveille un matin et qui se retrouve piégée dans sa propre maison. Toutes les fenêtres et les portes sont scellées par des murs impénétrables. Ils doivent faire face à une suite d'événements paranormaux qui ont pris le contrôle de leur vie.
Un synopsis qui n'est pas sans rappeler celui de Brick et qui prend encore plus de sens quand on regarde l'extrait ci-dessous :
Comme dans le film de science-fiction Netflix, le mur est apparu en une nuit et il est constitué d'une matière jamais vue. Le couple commence à émettre des hypothèses assez intéressantes : selon le mari, il s'agirait du gouvernement qui souhaite les protéger d'une quelconque menace extérieure (comme une guerre nucléaire). Un sujet qui a été justement soulevé dans Brick par le personnage de Yuri.
Les survivants sont également privés de toutes ressources extérieures puisque leur accès à la télévision est coupé. De la même manière que Tim (Matthias Schweighöfer) et Olivia (Ruby O. Fee) n'avaient plus de réseau WIFI ou de 5G. Si le père de famille essaie de percer le mur et de détruire le plancher, il comprend rapidement qu'aucune issue n'est possible...
Une fin différente
Attention, le paragraphe suivant spoile la fin de Brick.
Si Brick et "Jeu d'enfant" partent du même postulat, les deux films ont une fin totalement transparente. Dans la production Netflix, le mur vient d'un incident au sein d'une entreprise spécialisée dans la nano-technologie, qui a touché Hambourg. Nos deux héros finissent par s'échapper de leur immeuble mais Philip Koch n'a pas répondu à une question importante - l'incendie était-il criminel ou accidentel ? - ouvrant la porte à une suite.
Quant au téléfilm de 1986 que vous pouvez voir ici en anglais, il prend une direction totalement différente...
Brick, à voir sur Netflix.
publié le 21 juillet, Chaïma Tounsi-Chaïbdraa, Allociné