"C'était très arrogant de ma part de dire ça !" : cette légende deux fois oscarisée a refusé de travailler pour Marvel
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Dans un récent podcast, le compositeur deux fois oscarisé Hans Zimmer révèle avoir refusé de signer la bande originale d'un film Marvel, malgré la demande du studio. Un choix parfaitement assumé.
On ne présente guère plus le compositeur Hans Zimmer. Auréolé de plus d'une centaine de prix pour son travail, il fut cité douze fois à l'Oscar de la Meilleure musique depuis 1989 et remporta la précieuse statuette en 1995 pour sa fantastique musique du Roi Lion, restée dans toutes les mémoires. Le second Oscar remonte à 2022, cette fois-ci pour la partition du premier volet de Dune signé par Denis Villeneuve.
Au milieu d'une impressionnante collaboration artistique avec le cinéma, il n'a pourtant jamais composé la musique de l'un des 36 films issus de l'écurie du Marvel Cinematic Universe. Et c'est un choix parfaitement assumé de sa part, comme il s'en est tout récemment expliqué au micro du podcast Happy Sad Confused du site Entertainment Weekly.
"C'était très arrogant de ma part de dire ça"
"Marvel m'a approché, et c'était toujours... le timing n'était pas idéal. [...] Et très honnêtement, je cherche d'autres choses en ce moment. Écoutez, j'ai fait le trio gagnant. J'ai fait Batman, Superman et Spider-Man. Et Wonder Woman ! Je veux dire, qu'est-ce que vous voulez que je fasse, certains des personnages mineurs ?" Zimmer ajoute dans la foulée, corrigeant ses propos qui pourraient passer pour du mépris : "C'était très arrogant de ma part de dire ça. [...] Kevin Feige m'a dit : 'Hans, de quoi tu te plains ?"
Le compositeur révèle en outre avoir également été approché pour signer la partition d'un film Star Wars, mais il n'était pas intéressé non plus. Il estimait qu'il ne pouvait pas imprimer sa marque; en clair inventer sa propre partition, en s'affranchissant de celle signée par John Williams. Sur ce point, on peut lui donner raison tant la BO de Williams est absolument indissociable du succès de la saga.
publié le 7 mars, Olivier Pallaruelo, Allociné
