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Ce soir à la télé : et si le chef-d'oeuvre de Tarantino c'était ce film avec Uma Thurman ?

© TFM Distribution

Chaque jour, AlloCiné vous recommande un film à (re)voir à la télé. Ce soir : impossible de passer à côté de ce spectacle cinématographique jubilatoire.

Si on vous dit les mots mariée, vengeance, arts martiaux et Tarantino, il y a fort à parier pour que vous pensiez à Kill Bill ! Seulement un an après la sortie du premier film, la mariée laissée pour morte signait son grand retour à l'écran dans une suite à la hauteur de nos espérances.

Le 17 mai 2004, les mordus d'actions se ruaient au cinéma pour découvrir Kill Bill : Volume 2. Après s'être débarrassée de ses anciennes collègues Vernita Green (Vivica A. Fox) et O-Ren Ishii (Lucy Liu), la Mariée poursuit sa quête vengeresse. Il lui reste à régler le sort de Budd (Michael Madsen) puis de Elle Driver (Daryl Hannah) avant d'atteindre le but ultime : tuer Bill (David Carradine).

Dix ans après Pulp Fiction, Uma Turman renoue avec Quentin Tarantino dans ce second volet endiablé qui réussit l'exploit de faire encore mieux que Kill Bill : Volume 1 ! Noté 4,4 sur 5 par la presse nationale, cette suite a fait 152 millions de dollars de bénéfices pour un budget de 30 millions.

3 raisons (parmi tant d'autres) de voir Kill Bill

Dix ans après sa sortie au cinéma, Kill Bill 2 est considéré comme l'un des chefs-d'œuvre de Quentin Tarantino, et ce pour plusieurs raisons.

La première, c'est que ce film est bondé de clins d'œil, à commencer par le rasoir qui sert à couper l'oreille du policier séquestré par les truands dans Reservoir Dogs, et que l'on retrouve dans les mains de la Mariée.

On y retrouve aussi des références évidentes aux fils d'arts martiaux, notamment à Bruce Lee avec le costume noir iconique d'Uma Thurman, qui renvoie à celui de l'acteur dans Le Jeu de la mort (1978). D'ailleurs, au sujet des films de kung-fu, Tarantino a confié : "Je pense que c'est un des plus grands genres cinématographiques qui ait jamais existé".

Deuxième raison, côté esthétique, Kill Bill 2 nous en met plein les yeux. On pense bien sûr aux nombreuses scènes avec les éclaboussures de sang vives. Au total, au moins 500 litres de faux sang ont été utilisés pour le tournage des deux films.

Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ces séquences extrêmement gores ont fait appel aux techniques asiatiques. L'hémoglobine a dû être activée à distance au bon moment par l'équipe des effets spéciaux pour donner l'effet souhaité à l'écran.

Enfin, la troisième raison (et loin d'être la dernière) qui fait de Kill Bill : Volume 2 une œuvre mémorable : les scènes d'action intenses et ultra-violentes sont toujours chorégraphiées avec une esthétique qui les rend artistiques. Néanmoins, âmes sensibles s'abstenir...

Ce soir sur Arte à 20h55

Merci Qui ? : "Kill Bill"

publié le 30 juin, Mégane Bouron, Allociné

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