Ce soir sur Netflix : un thriller qui vaut le détour, sous influence Seven et L'Exorciste

© Sony
Découvrez sur Netflix cette enquête sur fond de surnaturel portée par Eric Bana et Édgar Ramírez, qui vaut mieux que ce qu'elle en a l'air.
Netflix accueille actuellement un thriller horrifique porté par Eric Bana (Hulk) et Édgar Ramírez (Carlos). Un duo que tout oppose se retrouve face à un cas possible de possession, et croyez-le ou non, mais ça vaut le coup d'être vu : Délivre-nous du mal.
Sous influence Seven et L'Exorciste
Flic dans le Bronx, Ralph Sarchie voit le pire chaque jour, ce qui l'isole de plus en plus de sa famille. Le jour où une affaire de meurtres devient trop complexe pour son partenaire et lui, il demande l'aide d'un prêtre jésuite, Mendoza, qui leur annonce qu'ils ont affaire à une série de possessions démoniaques.
Réalisé par Scott Derrickson (Doctor Strange, et les réussis Sinister et Black Phone), Délivre-nous du mal est-il le meilleur film d'exorcisme jamais vu ? Non, c'est une "série B" comme on dit parfois péjorativement, mais tout à fait divertissante, et qui mérite le coup d'oeil. Elle est adaptée de faits réels, puisque Ralph Sarchie est une vraie personne qui a retranscrit son expérience dans un livre qui sert de base au film.
La dynamique entre le flic cartésien et le prêtre frayant avec le surnaturel a déjà fait ses preuves - notamment sur le petit écran - mais dans Scott Derrickson parvient à élever son Délivre-nous du mal grâce à une atmosphère noire et glauque qui flirte évidemment avec L'Exorciste de William Friedkin mais aussi Seven de David Fincher.
Derrickson parvient à s'affranchir de ses influences et à proposer un film solide qui mérite mieux que l'image qu'on pourrait en avoir au premier abord, et propose une idée intéressante : le cas de possession d'un Marine pendant la guerre en Irak. Comme pour faire reposer le traumatisme des troupes sur un acte surnaturel et choisir d'ajouter de la fiction pour atténuer les réelles conséquences humaines du conflit.
Si vous êtes abonnés à Netflix, ce serait bien dommage de ne pas lui donner sa chance !
publié le 5 mars, Corentin Palanchini, Allociné