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"Hallucinant et pourtant bien réel" : noté 4 sur 5, c'est le film à voir absolument cette semaine !

© capture

Actuellement en salles, le documentaire "Tardes de soledad" de Albert Serra affiche une moyenne presse de 4 sur 5.

Remarqué en festivals, notamment à San Sebastian où il a reçu le Concha d'or, Tardes de soledad est sorti cette semaine en salles. Réalisé par Albert Serra, qui a offert à Benoît Magimel un rôle en or dans Pacifiction (2022), ce documentaire sur le matador péruvien Andrés Roca Rey a été très bien accueilli par la presse française : sa moyenne est de 4 sur 5 (sur AlloCiné, pour 23 supports).

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De quoi ça parle ?

A travers le portrait du jeune Andrés Roca Rey, star incontournable de la corrida contemporaine, Albert Serra dépeint la détermination et la solitude qui distinguent la vie d'un torero. Par cette expérience intime, le réalisateur de Pacifiction livre une exploration spirituelle de la tauromachie, il en révèle autant la beauté éphémère et anachronique que la brutalité primitive.

Quelle forme d'idéal peut amener un homme à poursuivre ce choc dangereux et inutile, plaçant cette lutte au-dessus de tout autre désir de possession ?

Ce qu'en pense la presse :

Selon Cahiers du Cinéma :

"Tardes de Soledad montre la corrida avant qu'elle ne soit musique, poésie ou danse (puisqu'elle a souvent été comparée à ces arts) : la corrida décomposée, dépoétisée, toute crue." Par Marcos Uzal - 5/5

Selon Les Inrockuptibles :

"Serra filme un monde parallèle, hors du nôtre, hallucinant et pourtant bien réel, où le torero au regard fou sadise le taureau, où chaque membre de la cuadrilla est complètement accro à la testostérone et à l'adrénaline, voire à la cruauté, où chacun semble vivre dans un état second." Par Jean-Baptiste Morain - 5/5

Selon Transfuge :

"Un film documentaire extraordinaire sur la tauromachie et la mort. Sublime." Par Jean Le Gall - 4/5

Selon La Tribune Dimanche :

"Rien n'est caché, ni de la souffrance animale ni des risques mortels pris par le torero, qui régulièrement est grièvement blessé. Jamais on n'avait vu des corridas filmées de si près, souffle du taureau inclus. Le résultat est impressionnant de beauté et brutalité." Par Aurélien Cabrol - 4/5

Selon Le Parisien :

"Beau et dérangeant..." Par Renaud Baronian - 4/5

Selon Libération :

"Si Serra réussit l'exploit de ne pas « jouer le jeu » de la corrida, c'est qu'il ne la filme pas tout à fait - esquivant par la même toute possibilité de dénonciation - et l'utilise plutôt comme canevas d'un portrait de mâle au virilisme douteux." Par Clément Colliaux - 4/5

Selon Télérama :

"Le réalisateur de Pacifiction pose un regard inédit et stupéfiant sur la tauromachie, le combat de la vie et de la mort." Par François Ekchajzer - 4/5

Selon L'Obs :

"A cette aune, comment séduire les anti-corrida ? Par ce regard d'entomologiste mi-malicieux, mi-cruel porté sur le personnage d'Andrés Roca Rey, petit monstre narcissique ivre de lui-même qui, à bien des égards, semble importé du cinéma de Werner Herzog." Par Guillaume Loison - 3/5

publié le 30 mars, Laurent Schenck, Allociné

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