"Il a toujours été un peu à part" : Gérard Jugnot revient avec émotion sur la disparition de son vieux complice Michel Blanc
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Dans le magazine vidéo 50'' Inside diffusé sur TF1 samedi 12 juillet, Gérard Jugnot a évoqué le souvenir de son vieux complice du Splendid, Michel Blanc, décédé à 72 ans en octobre 2024. Une émotion toujours aussi vive neuf mois après sa disparition.
© COADIC GUIREC / BESTIMAGE
C'est peu dire que le décès aussi prématuré que brutal de Michel Blanc, à l'âge de 72 ans en octobre 2024, a suscité une bien vive émotion. Non seulement au sein de ses compagnons de la bande du Splendid, mais aussi parmi les spectateurs et les cinéphiles, qui ont été bercés par les films de ce grand acteur - réalisateur.
Une émotion collective à la hauteur des circonstances de son décès : alors qu'il passait un examen médical de routine, Michel Blanc a été victime d'un choc anaphylactique et d'un œdème de Quincke.
"Il a toujours été un peu à part"
Le premier à avoir réagi fut Gérard Jugnot. "Putain, Michel... Qu'est-ce que tu nous as fait...", avait d'abord posté son complice de toujours sur Instagram, avant de réagir en direct sur la chaîne LCI et de raconter sa touchante rencontre avec Michel Blanc, en cours d'allemand : "C'était quelqu'un de très angoissé, très tourmenté, mais terriblement drôle. C'était le plus grand dialoguiste du groupe, un Woody Allen français."
Les mois ont passés, mais la douleur reste toujours là, vive. Gérard Jugnot, qui se sent "un peu orphelin", est revenu sur la disparition de Michel Blanc dans 50'' Inside, le magazine vidéo de TF1, diffusé samedi 12 juillet.
"Quel con !" lâche Jugnot, avec tendresse. "Michel avait un sens du dialogue formidable. Il a toujours été un peu à part. Il avait vraiment besoin de sa bulle, de son univers. C'était un râleur, il se plaignait tout le temps".
La dernière fois que je l'ai vu ici [au théâtre du Splendid], on faisait les photos pour Paris Match, il nous a cassé les couilles parce qu'il avait mal aux pieds ou je ne sais quoi. Et puis au bout de 5 minutes, on s'est éclaté, on a rigolé, il a dit plein de conneries... C'était génial. C'était quelqu'un qui râlait dès le départ".
Deux films de Michel Blanc sont sortis cette année, à titre posthume : la comédie La Cache, en mars dernier, et Le Routard, en avril, dans lequel il retrouvait son vieux complice du Splendid, Christian Clavier.
publié le 18 juillet, Olivier Pallaruelo, Allociné