La Folie des grandeurs : faites pause à 11 minutes et regardez bien la tête de Louis de Funès
© Gaumont
Alors que la célèbre comédie de Gérard Oury est diffusée ce soir sur France 2, retour sur un amusant petit détail qui vous a peut-être déjà sauté aux yeux.
Véritable classique que l'on se transmet de génération en génération et qui marque l'une des quatre collaborations entre Louis de Funès et le réalisateur Gérard Oury (avec Le Corniaud, La Grande Vadrouille et Rabbi Jacob), La Folie des grandeurs est un festival de séquences mythiques !
Absolument emblématique - à tel point qu'elle deviendra l'affiche du film - la scène du bain où Blaze nettoie consciencieusement (et vigoureusement) son maître Don Salluste est particulièrement désopilante.
A 11 minutes...
Si vous avez découvert le long métrage dans votre enfance, vous vous souvenez sans doute de votre réaction - à mi-chemin entre le rire et la douloureuse empathie pour Salluste - lorsque son valet se met en devoir de lui laver les oreilles en y faisant passer une serviette toute entière.
Mais lorsque vous (re)découvrirez La Folie des Grandeurs (diffusé ce soir sur France 2), on vous recommande de prêter une attention renouvelée à cette séquence. Désormais doté d'un regard plus aiguisé, focalisez votre attention sur les deux oreilles de Louis de Funès, à 11 minutes du film très exactement.
... Louis de Funès porte des prothèses !
Il est facile de passer à côté lorsqu'on est secoué de fous rires, mais en les regardant d'un peu plus près (n'hésitez pas à zoomer !), on peut aisément constater que l'acteur porte des prothèses en plastique. Un stratagème tout simple qui a donc permis à Yves Montand de faire passer son mouchoir de part et d'autre de son crâne.
Le détail semble évident une fois qu'on l'a repéré, mais au premier visionnage, pris par la dynamique comique de la scène, il se peut que de nombreux spectateurs n'y aient vu que du feu.
Quelle est votre séquence préférée dans La Folie des Grandeurs ?
(Re)découvrez la bande-annonce du film...
publié le 20 avril, Thomas Imbert, Allociné
