Le film préféré de tous les temps de Lady Gaga ? Il est français !

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Dans un entretien accordé au quotidien Washington Post en 2017, la chanteuse et actrice Lady Gaga livrait au détour de la discussion quel est son film préféré. L'heureuse surprise, c'est qu'il est français, et qu'il a trente ans !
C'est bien évidemment grâce à la musique que Lady Gaga, qu'on ne présente plus depuis longtemps, s'est fait un nom et a acquis une renommée internationale, à partir de 2007-2008. Côté écran, si elle était apparue à l'âge de quinze ans dans un épisode des Soprano, elle reste régulièrement sollicitée pour des rôles plus ou moins importants; de la tueuse dans Machete Kills à la série American Horror Story, en passant par le superbe A Star is Born où elle révèle une vraie vulnérabilité; House of Gucci de Ridley Scott en passant par le rôle d'Harley Quinn dans Joker : folie à deux.
"J'ai une obsession pour la mort et le sexe"
N'ayant fait, finalement, que récemment sa mue pour devenir actrice, Lady Gaga déclarait au Washington Post en 2017 qu'elle avait une inclinaison naturelle pour le registre de l'horreur. "J'ai une obsession pour la mort et le sexe" lâche-t-elle dans cet entretien, avant de citer le film français La Haine comme son film préféré de tous les temps. Pas exactement le même registre, mais on est quand même preneur !
Porté par le formidable trio Vincent Cassel, Hubert Koundé et Saïd Taghmaoui, La Haine signé par Mathieu Kassovitz est l'un des films les plus importants du cinéma français des années 90, dont le propos politique et social est à la fois très ancré dans son époque mais trouve aussi largement un écho trente ans plus tard. Une dimension sociale à laquelle l'artiste a très certainement été sensible. Car si lady Gaga est surtout connue comme artiste et actrice, elle est aussi une militante de longue date, qui a participé à de nombreux mouvements sociaux.
Toujours est-il qu'elle partage donc avec Jenna Ortega sa passion pour l'oeuvre de Kassovitz, qu'elle qualifie quant à elle de "film intemporel".
publié le 25 juin, Olivier Pallaruelo, Allociné