ÇA PARLE DE QUOI ?

Quand Quinn emménage avec son père dans la petite ville de Kettle Spring, elle fait rapidement la connaissance de Frendo le Clown, la mascotte locale. Cette dernière est célébrée chaque été, lors d'une grande fête en son honneur. Mais la fête va rapidement tourner au cauchemar quand des adolescents commencent à disparaître, rendant bien réelles les légendes qui circulent autour de Frendo...

Les clowns tueurs venus d'ici

Il y a quelques semaines, Dangerous Animals s'appuyait sur une peur particulièrement répandue chez les spectateurs, surtout en période estivale : celle des requins. Aujourd'hui, La Nuit des clowns joue sur... Oui, tout est dans le titre qui met en avant cette figure qui, de Bienvenue à Zombieland à l'incontournable Ça, en passant par les saisons 4 et 7 d'American Horror Story ou Les Clowns tueurs venus d'ailleurs, est souvent utilisée par le cinéma et les séries pour renforcer la coulrophobie de certains.

Ces derniers oseront-ils alors aller voir la nouvelle réalisation d'Eli Craig (Tucker & Dale fightent le Mal, Little Evil) qui reste dans son registre de prédilection, l'épouvante, en adaptant le roman pour jeunes adultes "Un clown dans un champ de maïs" d'Adam Cesare, paru en 2020 ? Un titre de comptine pour un long métrage beaucoup moins enfantin qui voit Quinn (Katie Douglas) emménager avec son père dans la petite ville de Kettle Spring, où elle se retrouve confrontée, avec ses nouveaux camarades, à un tueur grimé comme Frendo, la mascotte locale.

Le résultat est un pur slasher, qui n'est pas sans rappeler le Thanksgiving d'un autre Eli (Roth) dans sa manière d'opposer ses personnages à un mystérieux tueur masqué inspiré d'une légende du folklore local. En un peu moins brutal et sanglant, car La Nuit des clowns est "seulement" interdit aux moins de 12 ans et loin d'être insoutenable, sans doute pour rester en phase avec la cible du matériau de base.

Le long métrage aura quand même de quoi en faire frissonner plus d'une personne en salles, et pas seulement à cause de la climatisation. La tension de certaines séquences sera inévitablement amplifiée par la présence d'un clown à l'écran, en plus des inévitables jump scares propres au genre, et ceux qui en ont horreur risquent bien de plus se cramponner à leur fauteuil que d'autres. Mais c'est peut-être ce qu'il faut pour réussir à surmonter sa peur. Ou prendre le risque de la renforcer. Prêts ?