Son père est l'un des plus grands méchants de l'histoire du cinéma : qui est Osgood Perkins ?
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Dans le monde de l'horreur, il est actuellement l'un des réalisateurs les plus demandés à Hollywood. Osgood Perkins confirme son succès de film en film, mais savez-vous que son père est une figure mythique du cinéma ? Explications.
Il s'appelle Osgood Perkins et si son nom ne vous dit pas grand chose, il est l'un des réalisateurs les plus sollicités dans le cinéma d'horreur. On lui doit The Blackcoat's Daughter, Gretel & Hansel, Longlegs avec Nicolas Cage et plus récemment The Monkey, actuellement en salle.
Le cinéaste baigne depuis sa naissance dans l'industrie hollywoodienne et cette passion pour l'horreur, Osgood Perkins la tient de son père, l'acteur Anthony Perkins. En 1960, la star de cinéma prête ses traits à l'un des plus grands méchants du grand écran, Normal Bates dans Psychose d'Alfred Hitchcock.
Un lourd héritage
Dans la peau du gérant du Bates Motel, Anthony Perkins marque, de façon quasi instantanée, l'Histoire et devient une icône de l'horreur. Son personnage de psychopathe au dédoublement de personnalité lui colle tellement à la peau qu'il tournera trois autres suites - dont une, Psychose 3, qu'il réalisera lui-même en 1986.
AlloCiné a rencontré Osgood Perkins et nous lui avons demandé de quelle manière son père a influencé son goût pour le cinéma de genre :
"C'est une chance d'avoir un tel modèle. On peut considérer cela comme une pression écrasante ou comme une fierté. Plus je regarde sa performance dans Psychose, plus elle est impressionnante, profondément moderne, sensible, si riche et risquée. Avoir une telle personne avant moi qui m'ouvre la voie, c'est un privilège."
Des morts tragiques
Dans la suite de notre entretien, le réalisateur souligne sa chance d'être de rencontrer, lui aussi, le succès : "C'est une bonne chose aujourd'hui de faire des films que les gens aiment, non ? C'est le but, de faire des films que les gens apprécient et qu'ils ont envie d'aller voir, surtout à une époque où il est difficile de faire venir les gens au cinéma."
Le thème de la parentalité occupe une place importante dans le cinéma d'Osgood Perkins et c'est une nouvelle fois le cas dans The Monkey. Le réalisateur a perdu ses parents dans des conditions tragiques. Anthony Perkins meurt des suites de complications du sida en 1992 à l'âge de 60 ans. Osgood Perkins n'a alors que 18 ans. Moins de dix ans plus tard, sa mère, l'actrice et photographe Berry Berenson, meurt dans l'attentat du World Trade Center, le 11 septembre 2001.
Propos recueillis par Thomas Desroches, à Paris, le 14 février 2025.
publié le 23 février, Thomas Desroches, Allociné
