Actus séries

24,3 millions de visionnages en moins d'une semaine dans le monde : c'est la série choc dont tout le monde parle et qu'on n'attendait plus

© Netflix

Netflix frappe un grand coup avec la mini-série britannique "Adolescence". Sortie jeudi dernier, elle est déjà en tête du top des séries anglophones de la plateforme et dans de nombreux pays.

Qui aurait pu parier sur une petite série d'auteure anglaise pour agir comme un raz-de-marée en moins de sept jours ? C'est pourtant l'exploit de l'excellente série Adolescence qui traite du thème ô combien délicat de la masculinité toxique au travers de l'histoire de Jamie (Owen Cooper), 13 ans, qui a poignardé à mort une de ses camarades de classe tout simplement parce qu'il se trouvait moche.

Le raccourci, exprimé ainsi, est aussi simpliste que choquant mais c'est pourtant bien ce que dénonce cette série en quatre épisodes, créée par Stephen Graham (qui joue aussi le père de Jamie) et Jack Thorne.

Un succès d'entrée de jeu

Peut-être est-ce son procédé - la série est tournée en plan-séquence et donc en temps réel - qui a d'abord suscité la curiosité des abonnés ? Il n'en demeure pas moins que la série réalise un score impressionnant pour sa première semaine de sortie.

Sur son site Tudum, la plateforme annonce ce mercredi 24,3 millions de visionnages pour 93 millions d'heures vues. Ce qui place Adolescence à la tête des séries en langue anglaise et ce, en mois d'une semaine. Jolie performance pour une mini-série de presque 4 heures. Mieux : la série prend la première place du top 10 des séries anglophones dans 71 pays !

À titre de comparaison, le film The Electric State cumule un peu plus de visionnages, soit 25,2 millions pour 53,8 millions d'heures vues avec un film de 2 heures et 8 minutes. Alors qu'on aurait pu s'attendre à ce que The Electric State (qui est l'un des films les plus chers jamais réalisés avec un budget de 320 millions de dollars) surpasse de manière significative une modeste mini-série britannique sans stars en tête d'affiche.

publié le 19 mars, Emilie Semiramoth, Allociné

Liens commerciaux