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Alien: Earth : comment la série a décidé de montrer ses monstres légendaires à l'écran

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"Alien: Earth" révèle son secret : aucun effet numérique pour ses Xénomorphes ! Un choix pensé pour les fans de la saga.

© Disney / FX

Depuis le lancement d'Alien: Earth sur Disney+ le 13 août dernier, les fans de la saga retrouvent le légendaire Xénomorphe. Là où Hollywood mise désormais tout sur la technologie numérique, la série de Noah Hawley fait exactement l'inverse : ressusciter l'art oublié des effets spéciaux traditionnels.

"C'est 100% réel", déclare Dana Gonzales, directeur de la photographie de la série, à GameSpot. Cette approche tranche radicalement avec les productions récentes de la franchise : "Même dans Aliens, je pense qu'il y a beaucoup d'images de synthèse, et nous ne faisons aucun Xénomorphe en CGI."

Cette philosophie s'étend à l'ensemble de la série. Les Facehuggers également bénéficient de ce traitement artisanal : "Nous avons de nombreux Facehuggers qui font différentes choses", précise Gonzales, qui évoque des modèles avec des parties animatroniques sophistiquées.

Wētā Workshop, l'artisan de l'épouvante

La collaboration avec Wētā Workshop s'avère décisive dans cette démarche. "Le fait que Wētā ait construit ces créatures qui font plusieurs choses très bien, cela signifie que nous pouvons les voir plus longtemps - même les œufs sont assez sophistiqués", explique le directeur photo.

Cette approche permet une présence plus longue et même plus détaillée des créatures à l'écran, un choix assumé pour maintenir l'intensité horrifique de la franchise. C'est d'ailleurs ce même studio Wētā Workshop qui confectionne la bave du Xénomorphe avec un ingrédient surprenant.

Plus de Xénomorphe, plus d'action

Alien: Earth montre plus ses monstres que les films précédents. "Je pense que nous avons conçu quelque chose de très photogénique, effrayant et détaillé", confie Gonzales. "Je ne sais pas si certains des anciens films disposaient de certaines des techniques de cascade plus élaborées que nous avons aujourd'hui, comme les câbles, et le fait qu'on peut faire voler le Xéno et ce genre de choses."

Cette approche est censée transformer l'expérience : "Ce n'est pas juste le faire sortir et vous faire peur avec un jump scare. Il vole littéralement dans les airs. Il vous poursuit", explique-t-il. Une manière de redéfinir les codes de la saga.

publié le 26 août, Emilie Semiramoth, Allociné

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