"Attends que je sois mort"... Voici l'histoire vraie surprenante dont la série Netflix The Waterfront est inspirée !

© DANA HAWLEY/NETFLIX
Depuis quelques semaines, Netflix présente sa nouvelle série "The Waterfront" comme librement inspirée d'une histoire vraie. Mais on ne pensait pas que c'était de son créateur, Kevin Williamson !
Plus de 25 ans après le lancement de Dawson, Kevin Williamson présente l'un de ses projets les plus personnels : la série The Waterfront, disponible depuis jeudi sur Netflix. Le créateur révèle au New York Post que la série est "librement inspirée" de sa famille et de son défunt père, "un pêcheur qui s'était mis dans le pétrin en faisant passer de la drogue sur son bateau".
"C'était vraiment des choses mineures", tempère-t-il. "Il a été arrêté. Il a payé le prix." Malgré ce passé trouble, Williamson décrit son père comme "l'homme le plus formidable", s'interrogeant : "Comment un homme si bien a-t-il pu dévier du droit chemin ?"
Un hommage malicieux à un père complexe
"Il disait toujours : 'Attends que je sois mort'", confie le showrunner. "Mais je sais qu'il avait beaucoup d'humour. Je suis sûr que, où qu'il soit, il est heureux que j'aie fait cette série."
Kevin Williamson souligne la résonance actuelle du scénario : "Aujourd'hui, tout le monde a une activité secondaire... On fait ce qu'on peut pour survivre et payer les factures. Je voulais explorer cette lutte." Dans The Waterfront, la famille Buckley sombre dans le trafic de drogue pour sauver son empire de pêche en Caroline du Nord - un choix aux conséquences forcément chaotiques.
La distribution réunit Melissa Benoist (la fille), Jake Weary (le fils), Mario Bello (la mère) et Holt McCallany (dans le rôle du patriarche) qui incarnent une dynastie de riches marins pêcheurs prise dans une spirale criminelle. The Waterfront s'ajoute à la riche filmographie de Williamson (Scream, Vampire Diaries), et creuse comme souvent le filon des fractures familiales sous l'angle du thriller.
The Waterfront est disponible intégralement sur Netflix.
publié le 21 juin, Emilie Semiramoth, Allociné