J.J. Abrams + une star de Lost : cette nouvelle série nous promet des rebondissements à chaque épisode !

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Max met aujourd'hui en ligne la série "Duster", qui marque les retrouvailles entre J.J. Abrams et Josh Holloway, 15 ans après la fin de Lost.
De quoi ça parle ?
Dans le sud-ouest des États-Unis, au cœur des années 1970, un chauffeur travaille pour un syndicat du crime en pleine ascension. Mais les choses tournent au chaos absolu lorsqu'une jeune agente du FBI déterminée débarque en ville avec une seule mission : faire tomber l'organisation.
C'est avec qui
Comme Matthew Fox et d'autres acteurs, Josh Holloway a connu un "après-Lost" un peu difficile. L'interprète de Sawyer s'est fait plus rare ces dernières années, n'apparaissant que dans la très plébiscitée Yellowstone.
Mais quelle ne fut sa surprise lorsque J.J Abrams et LaToya Morgan sont venus toquer à sa porte pour lui proposer le rôle de Jim Ellis dans la série qu'ils étaient en train de développer. Dans Duster, il fait vrombir son moteur dans l'Amérique des années 70.
Il est entouré d'un casting très esthétique, allant de la lumineuse Rachel Hilson au très charismatique Keith David en passant par Patrick Warburton (Orphelins Baudelaire).
Ce qu'on en a pensé
Présentée il y a quelques semaines à CANNESERIES, Duster débarque aujourd'hui sur Max. Une série qui nous a tapé dans l'oeil, pour plusieurs raisons.
Si c'est la scénariste LaToya Morgan (The Walking Dead, Turn) qui a eu l'idée de Duster et qui a écrit la première version du scénario, elle a rapidement été rejointe sur le projet par J.J. Abrams. Le showrunner et réalisateur, à qui l'on doit les séries les plus addictives de la télévision au début des années 2000 (Alias, Lost, Fringe), avait délaissé le petit écran pour des aventures spatiales (Star Wars, Star Trek). On attendait donc beaucoup de cette série.
Il n'est pas facile de rentrer dans l'univers de Duster, qui est très américano-américaine. L'histoire des syndicats dans l'Amérique profonde des années 70, teintée de racisme, n'est pas la plus glamour qu'il soit.
Les deux premiers épisodes que nous avons vu en festival manquent un peu de piquant et d'enjeux pour captiver notre intérêt. On s'attendait même à voir un petit twist fantastique - l'une des marques de J.J. Abrams - ou sa fameuse "mystery box" : une réponse ouvre la voie à plusieurs questions et on ne sait pas dans quelle direction on va nous emmener. Si Josh Holloway nous a confié que la série suivait ce même schéma avec "des rebondissements à chaque épisode", il faut poursuivre le visionnage pour voir si c'est vrai.
Une plongée fascinante dans les 70's
Le scénario n'est pas le point fort de Duster, certes, mais on a été bluffés par les décors, les costumes et le choix des musiques. Les équipes ont fait un travail remarquable de reconstitution et le choix de la Duster comme l'un des personnages principaux est particulièrement bien vu. Josh Holloway ne manque pas de classe avec ses cheveux longs, ses pattes d'éléphant et sa voiture rouge pimpante.
Si on a encore un peu de mal à s'attacher à son personnage, on est tombés sous le charme de l'autre star de Duster. Rachel Hilson est éblouissante dans le rôle de Nina, une jeune recrue du FBI qui doit faire ses preuves parce que c'est une femme...et qu'elle est noire.
Son personnage est inspiré par toutes les enquêtrices qui ont elles aussi dû se battre contre le système dans les années 70. Se dégage de son interprétation une vraie force, beaucoup d'humilité et d'émotions. Un vrai coup de cœur.
Duster nous fait parfois penser à Once Upon a Time in Hollywood, le film de Quentin Tarantino (2019), avec ce ton parfois décalé et sa violence décomplexée dans certaines scènes (comme celle où un méchant finit la tête écrasée par une boule de bowling).
Si on attendait peut-être plus de la série et de J.J. Abrams, les deux premiers épisodes offrent quelques promesses qui, on l'espère, seront développées dans la suite qui est disponible dès à présent sur Max.
publié le 28 avril, Chaïma Tounsi-Chaïbdraa, Allociné