Tout pour la lumière : "On va découvrir une toute nouvelle facette d'Eden" prévient Clément Massy
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Clément Massy, l'interprète d'Eden, s'est confié au micro d'Allociné sur ce qui attend son personnage au cours des prochains épisodes de Tout pour la lumière.
© Capture d'écran/TF1
La vie est loin d'être un long fleuve tranquille dans Tout pour la lumière. Et ce n'est certainement pas Eden (Clément Massy) qui dira le contraire.
Mais que lui réservent les scénaristes au cours des prochains épisodes ?
Clément Massy, l'interprète d'Eden, s'est confié au micro d'Allociné sur ce qui attend les téléspectateurs dans les jours à venir.
Allociné : Eden a eu un parcours assez difficile depuis le retour de Victoria. Comment avez-vous appréhendé ce rôle vulnérable ?
Clément Massy : C'est un rôle merveilleux à jouer, mais c'est aussi très compliqué parce qu'il se passe beaucoup de choses. Je le vois un peu comme une palette de peinture où il n'y a plus que les couleurs primaires. C'est compliqué de jouer un rôle comme ça parce qu'il faut aller chercher des choses qu'on n'a pas vécues.
C'est plus facile pour la partie musique puisque je me revois dix ans auparavant. Mais c'est vrai que créer et se mettre dans des dispositions mentales pour s'imaginer ce que lui vit, c'est difficile, mais en même temps c'est hyper excitant et puis c'est aussi formidable parce que, comme c'est ma première expérience de jeu, ça me permet de toucher un peu à toutes les couleurs du jeu avec lui. C'est formidable.
Comment se prépare-t-on pour un rôle comme celui-là ?
Sur une journée de tournage, on doit chercher tout un tas d'émotions différentes. Si j'ai la chance d'avoir du coaching sur place, je fais aussi beaucoup de projection. Je me fais mon propre petit film en imaginant ce que ça me ferait si j'étais à la place d'Eden. J'ai quelques petites techniques. Quand j'ai du mal à imaginer ce qu'il traverse, je cible plutôt une couleur de jeu, comme la tristesse ou la joie. Je vais chercher ça avec la musique. J'ai une playlist de sons que j'ai créée pour Eden, et ça m'aide à ressentir vraiment les émotions, surtout la tristesse, qui est plus difficile à fabriquer. Ça permet d'aller chercher quelque chose d'authentique.
Il y a une véritable connexion entre Baya et Eden ? Que pense-t-il de son rapprochement avec Mohamed ?
Je pense qu'il se retrouve très seul dans ces moments-là. Eden, c'est un peu le bon pote. Et je crois qu'il se fait un peu avoir par ça. Dès le début, il a voulu être présent pour Mohamed. Là, il se prend un peu le revers de la médaille.
Eden parvient-il à se faire une raison quant au fait qu'ils ne pourront jamais être ensemble ?
De toute façon, ils sont de la même famille donc ce n'est pas possible. Mais il est gêné parce qu'il devient un peu la troisième roue du carrosse. Je pense qu'il a l'impression qu'on lui enlève la chance d'avoir quelqu'un à aimer et puis il perd son meilleur pote parce qu'il n'a pas su lui dire que ça le saoulait.
Il y a de nombreuses théories qui circulent sur le net, selon lesquelles Eden et Baya ne seraient pas oncle et nièce...
J'ai vu des théories passer. Ça serait fou ! Je me dis que ça fait quand même beaucoup de secrets pour Eden. Je pense qu'il faut le laisser tranquille, le pauvre. Ça lui ferait beaucoup à vivre, surtout qu'il y a beaucoup de noirceur dans ce personnage. Perso, je lance un hashtag : #LaissonsEdenTranquille. S'il vous plaît ! (rires).
Si ce n'est pas avec Baya, avec qui Eden pourrait-il vivre une histoire d'amour ?
Je pense qu'il y a potentiellement un truc avec Solenn (Marie Fèvre Scheurmann), parce qu'il y a un peu cette relation love-hate. C'est-à-dire qu'Eden ne parle pas forcément avec énormément de gens, on ne le voit pas avec d'autres personnes que son cercle familial et ses amis proches. Mais Solenn, c'est le seul personnage avec lequel il y a vraiment des échanges et où il se passe des choses donc pourquoi pas ?
Après, ça pourrait aussi être un garçon. Il y a une scène où Eden rigole avec Mohamed là-dessus. Mais je pense plus à Solenn. Ce serait plus probable, parce que c'est une dynamique un peu love-hate, qui est assez cool.
Eden et Baya ont récemment dansé une Bachata à l'aveugle. Comment s'est passé le tournage de cette scène ?
C'était difficile parce qu'il y avait des changements de partenaire. On n'apprend pas à danser avec une seule personne, mais avec plusieurs. Chacun a ses "petites manières" de danseur, donc certains gestes peuvent être différents. Certains guident plus que d'autres... Il faut donc s'adapter. Et tout ça avec un bandeau ! Pour des raisons de sécurité, on arrivait quand même à l'enlever entre deux scènes pour se replacer et éviter de se cogner. C'était vraiment cool à faire. J'avais un peu peur au début, mais ça a vraiment été un moment hyper sympa.
Comment se passe la collaboration avec Louve ?
Ce qui est super avec Louve, c'est qu'on a un peu cette relation frère-sœur. On sait qu'on a des choses très complexes à jouer tous les deux, mais comme on se fait confiance, c'est formidable. On se soutient dans ces moments-là. C'est super et très agréable.
Qu'est ce qui attend Eden dans les prochains épisodes ?
On va découvrir une toute nouvelle facette d'Eden, notamment sur la danse. Jusqu'ici, ce n'était pas forcément quelque chose de très mis en avant. On a vu qu'Eden était instrumentiste et chanteur, qu'il avait ce côté sombre et ce côté lumineux, plus solaire, justement. Peut-être qu'on va le voir évoluer comme performeur de danse. C'est une chose que j'ai envie de voir. J'aimerai également le voir évoluer avec ses amis du studio.
Est-ce qu'il va nouer un lien particulier avec Swann ?
Leur relation va évoluer à l'image de la famille Louvet. L'existence de Swann va soulever tout un tas de secrets, des choses parfois difficiles à entendre pour Eden. Je pense qu'il va y avoir une relation de grand frère qui va s'installer, mais parfois ces relations-là peuvent être plus compliquées, surtout si le grand frère est un peu un bully.
publié le 3 septembre, Jennifer Radier, Allociné