"Espérons que c'est le bon" : Michel Polnareff prend la défense de Donald Trump

© Bestimage / Abaca
Depuis des décennies, Michel Polnareff vit aux Etats-Unis. Alors qu'il assure la promo de son dernier album, le chanteur a été interrogé sur la réélection de Donald Trump. Et il dit être plutôt en accord avec le président républicain qui divise.
Depuis un mois, Michel Polnareff est de retour dans les bacs avec son nouvel album "Un temps pour elles". Alors que quatre instrumentaux le garnissent, le huit-pistes n'a, jusqu'alors, convaincu que 10.000 acheteurs en quatre semaines. Malgré tout, le légendaire chanteur aux lunettes blanches multiplie les interviews en vue de sa "Derrière tournée", lancée en avril et qui ne sera pas sa dernière. « C'est une faute de l'imprimeur. Ce n'est pas ma dernière tournée, pour l'instant c'est la prochaine. Ça va être ultime là aussi, mais dans le sens "grand". Ultime, je le prends dans le sens de magnifique, et non pas dans le sens de "dernier" » a-t-il expliqué au micro de BFM TV.
"Il fallait arrêter le système d'avant"
Vivant en Californie depuis des décennies, Michel Polnareff a été interrogé à plusieurs reprises sur la situation politique américaine et notamment la réélection polémique de Donald Trump. Et la réponse du principal intéressé à de quoi surprendre. Car après avoir éludé la question dans l'émission "Sept à huit" sur TF1 (« Trump est dans tous ses états, sauf en Californie, je m'inquiète d'aucun président »), l'interprète de "Lettre à France" révèle à Rolling Stone être « apolitique » mais penser « qu'un changement était nécessaire ». « Espérons que c'est le bon. L'Amérique est capitale pour l'Europe. Mais je préfère un Président qui gueule à un Président qui dort » lance-t-il, en référence au surnom "Sleepy Joe" donné à Joe Biden.
Déjà, dans un autre entretien accordé au magazine belge Ciné Télé Revue, Michel Polnareff estimait que le milliardaire et candidat républicain devait faire ses preuves pour son retour à la Maison Blanche : « Il faut lui laisser le temps de s'installer, il vient juste de recommencer. Je pense que de toute façon il n'y avait pas le choix, il fallait arrêter le système d'avant ». Et en 2018, dans les colonnes du Figaro, il expliquait déjà les raisons du succès de ce « président atypique » : « Ce qui plaît chez lui, c'est qu'il parle un peu "rue", c'est-à-dire qu'on ne le sent pas dans une tour d'ivoire, pas au courant de la réalité, des besoins des gens... Je ne dis pas qu'il est parfait, je n'aime pas son attitude par rapport à l'avenir de la planète. (...) C'est insensé cette situation inventée en Europe sur l'Amérique de Trump. Trump, il me plaît. Je m'intéresse aux hommes politiques, pas à leurs partis, je suis apolitique. Je ne suis pas du tout inquiet de la situation aux États-Unis ». Nul doute que ses propos ne feront pas l'unanimité.
publié le 27 mai, Théau BERTHELOT, Purecharts