"Sa pseudo-compagne" : Pascal Obispo ne mâche pas ses mots sur Laeticia Hallyday

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Pascal Obispo dit ce qu'il pense. Alors qu'il sort une chanson en hommage à Johnny Hallyday, le chanteur revient sur plusieurs moments forts partagés avec son ami... et en profite pour s'en prendre à Laeticia Hallyday : "Avec moi, il n'y avait pas de mensonge".
Pascal Obispo n'a décidément pas sa langue dans sa poche. Alors qu'il s'apprête à sortir son dernier album "Héritages" le 24 octobre prochain, le chanteur propose actuellement le single "Appelle-moi Johnny" avec Laura Smet en guest dans son clip. Un hommage à son ami Johnny Hallyday qui a tant compté pour lui. Dans de multiples interviews, Pascal Obispo évoque donc des anecdotes avec le rockeur disparu, et en profite pour régler ses comptes avec Laeticia Hallyday : « J'ai été totalement écarté, non pas par Johnny, mais par l'entourage proche. Parce que j'étais une personne qui lui disait les choses comme elles sont, comme elles étaient. Donc j'ai été rayé de la carte. Comme ça. De son vivant. Et puis bien sûr, depuis qu'il nous a quittés ».
"La smala autour, c'était pas possible"
Dans l'émission "Décibels" sur ICI, Pascal Obispo en a remis une couche en racontant la création de l'album "Ce que je sais" de Johnny Hallyday, sorti en 1998 et contenant l'hymne "Allumer le feu". « Le premier jour de l'enregistrement, ça a été compliqué parce qu'il a voulu me "sentir un peu le cul" comme on dit, il a voulu me tester pour voir si j'étais honnête avec lui et si j'étais un homme qui était capable de mener la barque » se souvient le chanteur, qui s'est alors écharpé avec Johnny : « Il chantait, mais il chantait un peu. Et ça m'a rendu fou. (...) Je dis : "Tout le monde sort. Vous me laissez avec Johnny". Et je lui dis : "Maintenant, tu vois ton album, tu vas le faire tout seul parce que moi je vais me casser, parce que si tu ne me donnes pas Johnny Hallyday, moi je n'en ai rien à foutre". Il m'a répondu : "Oui mais je n'ai pas confiance en moi" ». Un moment fort qui scellera leur amitié.
"On est obligé de choisir son camp quand on a du bon sens"
Si Johnny Hallyday était très entouré, Pascal Obispo aimait ses instants privilégiés avec lui : « Je préférais les moments où on était tous les deux. Quand on était tous les deux, il savait qu'avec moi, il n'y avait pas de mensonge. Lui, il avait besoin d'être tranquille. Parler des choses qu'il aimait et être vrai. C'est vrai que c'était difficile toujours être en représentation. Même s'il détestait la solitude ». Le soir même de cet accrochage, les deux hommes ont vécu un autre échange important. « Il avait écarté sa pseudo-compagne (Laeticia Hallyday, ndlr) et son producteur (Jean-Claude Camus, ndlr) qu'on aime tant. Et il dit : "Laissez-moi avec Pascal". Il était venu me voir et il m'a dit : "Sache que dans la vie, on est toujours seul" » poursuit l'artiste, heureux d'avoir partagé ces moments de vérité avec lui : « Toutes ces petites phrases de Johnny, moi ça me suffisait, on n'avait pas besoin de faire de longs discours. Je suis triste de ne plus l'avoir, et d'avoir été un peu évincé. Les meilleurs moments, c'était quand on était seuls avec lui. Parce que sinon, la smala autour, c'était pas possible. »
À propos de l'héritage, et la guerre entre Laeticia Hallyday et Laura Smet/David Hallyday, Pascal Obispo est donc resté proche des enfants de Johnny. « On est obligé de choisir son camp. On est obligé de choisir son camp quand on a du bon sens. On n'a même pas à le choisir. On sait quel camp on choisit. Moi, j'ai toujours été pote avec David. On a chanté ensemble. On s'est marrés ensemble » explique-t-il, confiant entretenir un lien fort avec lui malgré la distance : « On ne se voit pas souvent. Il sait très bien ce que je pense et je trouve que cet homme est très digne et quand je l'ai vu d'ailleurs à l'enterrement de son papa, je l'avais appelé pour lui dire que je le trouvais vraiment formidable. J'ai vu toutes ces pleureuses tout autour qui n'étaient même pas de la famille et lui était là, super digne, j'ai adoré ce moment-là ».
publié le 25 juin, Julien GONCALVES, Purecharts