EXCLU Michaël Cohen dans Tout pour la lumière, "une sorte de Fame à la française" : pourquoi il n'a pas du tout hésité à rejoindre le casting

Michaël Cohen fait partie des heureuses recrues de la nouvelle série événement de TF1, "Tout pour la lumière". Image officielle de la nouvelle série de TF1, "Tout pour la lumière". - © Olivier MARTINO
Michaël Cohen fait partie des heureuses recrues de la nouvelle série événement de TF1, "Tout pour la lumière". Alors que le lancement a eu lieu il y a quelques jours, le comédien a accordé une longue interview à "Purepeople". Son personnage, ambiance sur le tournage, ses autres projets... Michaël Cohen se livre.
Le 16 juin, c'était l'événement sur TF1. A 18h, la première chaîne a lancé sa toute nouvelle série quotidienne, appelée Tout pour la lumière. Les premiers épisodes étaient déjà proposés en avance sur Netflix depuis quelques jours mais cette fois, c'est tout le grand public qui a pu en profiter. La fiction qui se déroule à La Ciotat dans le sud de la France a d'ailleurs signé un très bon lancement en comptabilisant plus d'un million de téléspectateurs derrière leurs écrans.
Au casting, on retrouve notamment Michaël Cohen, choisi pour interpréter Eric Verzeroli. Et ce dernier ne pourrait pas être plus enthousiaste à l'idée de participer à un tel projet. C'est en tout cas ce qu'il nous a confié, en interview pour Purepeople.com. Rencontre !
Comment avez-vous rejoint le casting de Tout pour la lumière ?
On m'a tout simplement proposé de faire partie de l'aventure. Dès que j'ai lu les premiers épisodes, l'arche, toute l'histoire, j'ai dit oui quasiment très vite. Quand j'ai vu la distribution aussi, les plus anciens que je connaissais parce que la plupart des jeunes, je ne les connaissais pas trop, et le sujet de la série, le fait que ça se passe dans une sorte d'académie de danse et de musique, une sorte de Fame à la française, Fame étant vraiment un des films qui m'a donné envie de faire ce métier, j'ai dit oui vraiment très très très rapidement. J'étais très excité à l'idée de participer à cette aventure.
Présentez-nous votre personnage.
Eric Verzeroli est un passionné de musique qui a grandi à la Ciotat, dans ce café qui était avant le café de son papa, qui n'est plus là. C'est quelqu'un qui avait des rêves de musique, d'Amérique même, parce qu'il est parti de New York pour les concerts, etc. Et puis en fait, la vie l'a ramené dans ce café et il a décidé d'y rester parce qu'il a eu des enfants, qu'il a voulu que ce café perdure, vive encore et parce que pour lui, c'est un lieu à la fois qui le rattache émotionnellement à sa famille, mais aussi à la musique et à la danse. Et puis c'est un personnage très positif, très bienveillant. J'ai beaucoup aimé ça. C'est quelqu'un qui a forcément des zones d'ombre, mais ce n'est pas ça qui le définit. Il essaie vraiment de faire le bien autour de lui, notamment pour ses enfants. Il a trois enfants merveilleux, assez grands, qui ont tous des problématiques, des angoisses. C'est quelqu'un qui est toujours présent pour eux, pour les aider, pour les accompagner. Et j'aime bien que ce soit un personnage qui, pour le coup, amène beaucoup de lumière autour de lui en espérant que ce soit contagieux.
Est-ce qu'il y a eu un travail particulier à faire pour interpréter ce personnage ?
Non, parce que je m'y connais un peu en musique. En revanche, comme c'est un patron de bar, j'ai dû passer beaucoup de temps dans les bars. Et voilà, c'est les aléas de mon métier, mais ça va, je ne m'en sors pas trop mal.
Avez-vous appréhendé de rejoindre une quotidienne ?
Je n'avais pas du tout peur de la quotidienne, même si je n'en avais jamais fait. Je me suis dit que ça allait être une nouvelle expérience que je ne connaissais pas. Et voilà, j'étais très excité à l'idée d'y aller. C'est un exercice particulier mais c'est vrai que je fais quand même pas mal de télé, et en télé, ça va de plus en plus vite. Donc c'est un rythme qu'on commence à intégrer en tant qu'acteur. Et puis la chance qu'on a aussi avec cette quotidienne, contrairement aux autres, c'est qu'elle se situe dans un temps assez limité. C'est sur 4 ou 5 mois et pas sur toute l'année. Donc ça permet quand même de s'évader un petit peu ailleurs pour pouvoir revenir avec encore plus de plaisir. Donc c'est formidable. Ça permet par exemple de faire du théâtre, de faire d'autres choses. Ce n'est pas non plus un enfermement total. Donc je n'ai pas du tout eu de réticence ou d'interrogation par rapport au fait que ce soit une quotidienne.
Michaël Cohen déjà partant pour une saison 2 de Tout pour la lumière !Comment s'est déroulé le tournage ?
Déjà, j'étais vraiment content de retrouver plein de vieux camarades comme Joy Esther ou Gilles Cohen. Et puis, pour moi, ça a été une véritable découverte, les jeunes. J'ai eu un véritable coup de foudre pour eux, parce qu'ils sont à la fois, bien sûr, de très bons chanteurs, de bons danseurs, mais aussi, et pour certains, c'est la première fois, de très bons comédiens. À aucun moment, je me suis dit : 'j'ai l'impression de jouer avec des amateurs, ou avec des gens qui rament, pour qui ce n'est vraiment pas le métier'. Il y a quelque chose de très naturel chez eux, il y a une bonne volonté. Donc à aucun moment, je me suis posé devant eux comme un professeur d'art dramatique. Au contraire, je leur ai fait comprendre qu'on était tous au même niveau. Ils m'apportent beaucoup, par leur fraîcheur. Ça bouge tout le temps avec eux, il se passe toujours quelque chose. Je suis très, très heureux d'avoir rencontré cette nouvelle génération-là. Je pense qu'il y en a beaucoup qui vont aller très, très loin. Quand je repars à Paris, après quelques jours de tournage, je n'ai qu'une envie, c'est de les retrouver en fait.
Déjà partant pour une deuxième saison si cela se présente ?
Écoutez, en aucun cas, vraiment en aucun cas, je laisse mon bar à qui que ce soit d'autre !
Avez-vous d'autres nouveaux projets ?
Oui, je viens de tourner dans le premier film d'Ahmed Sylla, qui s'appelle L'Infiltrée. C'est une comédie qui va être très drôle. J'adore ce garçon. C'est son premier film en tant que réalisateur et il va vraiment étonner beaucoup de gens. Et puis, j'ai un beau projet à la rentrée, j'en suis très fier. Je vais retourner au théâtre et je vais jouer dans Le Bourgeois Gentilhomme avec Jean-Paul Rouve au Théâtre Antoine à partir de début octobre. Je suis très heureux. Ca va être, je pense, un beau moment, de joie, de jubilation. Je retrouve Jean-Paul Rouve avec qui j'étais au Cours Florent il y a longtemps. Et puis, il y a la nouvelle saison de Master Crimes. Je crois que c'est diffusé en octobre, mais je n'ai pas les dates exactes. C'est une série que j'adore faire avec Muriel Robin et Anne Le Nen. Il y a là aussi beaucoup de jeunes et encore cette question de transmission. Bon, là, c'est la transmission sur la criminologie, ce n'est pas exactement la même chose que la musique et la danse, mais j'ai une vraie appétence en moi de transmettre. Je pense que la jeunesse, c'est ce qui fait le monde. Il faut leur donner et leur transmettre le maximum.
Ça vous fait une année bien chargée !
Oui, je suis très content. Mais ce n'est pas tous les ans comme ça. C'est pour ça que je sais aussi en profiter parce qu'il y a des moments plus calmes. Et c'est vrai que là, je sais la chance que j'ai d'être dans des projets aussi beaux. Tout pour la lumière, c'est un projet qui a débarqué dans ma vie en début d'année, donc il n'y a pas si longtemps avant le commencement du tournage. Et je sais la chance que j'ai et je la savoure à chaque fois parce que, vraiment, j'adore l'entièreté de ce projet. J'adore ce que ça raconte. J'adore ce qu'on y vit. Et puis, suite à la diffusion, j'ai des retours déjà de gens que je ne connais pas, qui sont très positifs. On sent que les gens s'approprient les personnages. Ils veulent savoir ce qui va se passer, etc. C'est une vraie chance.
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publié le 19 juin, Emma Vanpoulle , Purepeople