Actus people

"Je regrette qu'il..." : Jean Dujardin face à une commission d'enquête, l'acteur au coeur d'une décision qui divise

Depuis l'émergence du mouvement MeToo suite de l'affaire Harvey Weinstein, de plus en plus de voix se sont élevées dans l'industrie du 7ème art pour dénoncer tout acte de violence. Jean Dujardin - Sorties des obsèques du réalisateur Bertrand Blier en l'église Saint-Roch à Paris. © Dominique Jacovides/Bestimage - © BestImage, DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE

Ce lundi 11 mars 2025, Jean Dujardin et d'autres grandes figures du 7ème art ont été entendus par la commission d'enquête sur les violences dans l'industrie du cinéma. Bien qu'un compte rendu ait été établi, une autre décision actée à leur sujet n'a pas fait l'unanimité...

Depuis l'émergence du mouvement MeToo à la suite de l'affaire Harvey Weinstein, de plus en plus de voix s'élèvent désormais dans l'industrie du cinéma pour dénoncer tout acte de violence. Ce lundi 10 mars 2025, de nombreuses grandes figures du 7e art ont témoigné dans le cadre de la commission d'enquête, initiée par la comédienne Judith Godrèche. Parmi elles, Jean Dujardin, Gilles Lellouche, Pio Marmaï, Pierre Niney et Jean-Paul Rouve qui se sont rendus à l'Assemblée nationale pour répondre aux questions de l'instance créée pour "évaluer la situation des mineurs évoluant dans ces secteurs, faire un état des lieux des violences commises sur des majeurs, identifier les mécanismes et les défaillances qui permettent ces éventuels abus et émettre des recommandations sur les réponses à apporter", peut-on lire sur le site de l'Hémicycle.

Bien qu'aucune accusation de violence ne pèse actuellement sur les cinq stars, ces dernières ont exigé que la réunion se tienne à huis clos, sans caméras. Une décision qui ne fait pas l'unanimité. "Je regrette qu'il n'y ait pas de diffusion filmée de l'audition", a avoué Sandrine Rousseau, présidente de la Commission au site Off-investigation. Néanmoins, les élus ont réussi à obtenir l'engagement d'un compte rendu, permettant ainsi au public de découvrir leurs confidences consignées par écrit. Pour rappel l'an dernier, plusieurs comédiennes avaient également été auditionnées à huit clos, à l'instar de Noémie Merlant, Nina Meurisse, Juliette Binoche et Virginie Efira. De plus, aucun compte-rendu n'avait été publié. Sara Forestier et Anna Mouglalis dont le passage avait été filmé, avaient également étaient entendues par la commission.

De nouvelles auditions particulièrement attenduesEn ce qui concerne leurs homologues masculins précédemment évoqués, certains d'entre eux ont été l'objet de rumeurs de violences sans fondement. Avant l'ouverture du festival de Cannes 2024 comme l'a notifié Vanity Fair, des bruits de couloir affirmaient qu'une enquête de Médiapart les concernant allait prochainement être dévoilée, pour mettre en lumière la parole des supposées victimes. Malgré l'énorme engouement autour de la nouvelle, aucun article n'a été relayé. Seul Raphaël Quenard, dont le nom figurait dans la liste compromettante, avait brisé le silence.

"Combattre le harcèlement, c'est nécessaire, mais ça ne doit pas avoir pour effet d'en initier d'autres, des harcèlements. Les gens qui sont l'objet de la rumeur, ils sont victimes d'une forme de harcèlement. Ça veut dire dix personnes qui t'appellent, des amis qui te convoquent et qui te disent : 'T'es sûr que t'as rien fait ?'", avait-il écrit au travers de son clavier. Ce jeudi 13 mars 2025 la commission parlementaire poursuivra ses travaux avec l'audition ouverte cette fois à la presse, des producteurs Dimitri Rassam (Le Comte de Monte-Cristo), Olivier Delbosc, François Kraus, Ardavan Safae et Hugo Sélignac. A cette même date, le cinéaste Dominique Besnehard sera également auditionné en présence des médias. Affaire à suivre...

publié le 12 mars, Louise Martin , Purepeople

Liens commerciaux