Marilou Berry revient sur ses années difficiles : "Vivre toute votre vie sur l'argent de vos parents..."

Marilou Berry a réussi à se faire un nom, dans le cinéma français : la fille de Josiane Balasko et du sculpteur Philippe Berry, disparu tragiquement en 2019, s'est imposée, ces dernières années, comme l'une des comédiennes les plus drôles du grand écran. Marilou Berry au photocall des arrivées de la cérémonie de clôture du Festival International du Film de Comédie de l'Alpe d'Huez, France. © Dominique Jacovides/Bestimage - © BestImage, DOMINIQUE JACOVIDES / BESTIMAGE
Marilou Berry est l'une des comédiennes les plus irrésistibles du cinéma français : elle a connu le grand public avec des films restés dans les mémoires, comme "Nos jours heureux", "Vilaine" ou "Joséphine". Elle est à l'affiche ce mercredi 9 avril 2025 de "Doux Jésus", une comédie loufoque où elle incarne une bonne sœur. Mais ça n'a pas été toujours rose, pour Marilou Berry. Ce mardi 8 avril 2025, dans "En aparté", diffusée à 20h30 sur Canal +, la comédienne aujourd'hui âgée de 42 ans évoque ses souvenirs douloureux, quand elle était jeune.
Marilou Berry a réussi à se faire un nom, dans le cinéma français : la fille de Josiane Balasko et du sculpteur Philippe Berry, disparu tragiquement en 2019, s'est imposée, ces dernières années, comme l'une des comédiennes les plus drôles du grand écran. Irrésistible dans Nos jours heureux, Vilaine ou Joséphine, l'actrice, qui a demandé son compagnon Alexis en mariage, est à l'affiche de Doux Jésus, qui sort ce mercredi 9 avril 2025 dans les salles obscures. Marilou Berry incarne, dans cette comédie loufoque, une bonne sœur qui fuit un beau jour son couvent pour retrouver son amour de jeunesse... Mais si la comédienne, âgée de 42 ans, est aujourd'hui une artiste accomplie, ça n'a pas toujours été facile, pour elle. Dans l'émission "En aparté", qui sera diffusée ce mardi 8 avril 2025 à 20h30 sur Canal +, la nièce de Richard Berry a évoqué son enfance pas toujours rose, notamment à l'école...
Marilou Berry se souvient notamment des railleries dont elle a fait l'objet, au moment de la sortie de Gazon Maudit, en 1995. Dans cette comédie culte, sa maman, Josiane Balasko, incarne une femme lesbienne, dont s'éprend une autre femme, jusqu'alors hétérosexuelle. "Gazon maudit, ça a été très dur, se souvient Marilou Berry. C'était vraiment les pires années scolaires de ma vie. J'étais dans un (...) collège vraiment pas cool (...) A 12, 13 ans, ça peut être super dur. 'Ouais, ta mère est lesbienne. Ta mère, c'est une gouine. Est-ce que c'est vrai que ta mère, c'est Josiane Balasko ?' Il y a des gens qui venaient me poser cette question six fois par jour. Donc au début, je réponds gentiment, mais à la fin, on a envie de les emplâtrer."
"Je me suis vraiment effacée, à l'école"A l'époque, plutôt que d'aller en cours, Marilou Berry, qui avait subtilisé la carte Pathé à sa célèbre maman, préfère d'ailleurs aller "tous les jours au cinéma". "Je me suis vraiment effacée, à l'école, poursuit-elle, sur Canal +. Et c'est ça qui rendait la tâche très difficile, je pense, pour les professeurs. C'est qu'ils n'avaient pas de prise sur moi. Je n'étais pas indisciplinée, je n'empêchais pas la classe de se faire (...) Par contre, j'étais au fond, avec un livre, et je lisais. Et j'attendais que ça se passe. Et je me disais 'T'inquiète, dans cinq ans, on en rigolera.'"
Marilou Berry se souvient d'ailleurs d'une remarque désobligeante, que lui avait fait un professeur d'espagnol, à cette époque. "Il m'a dit 'Mais qu'est-ce que vous comptez faire madame Berry, vivre votre vie sur l'argent de vos parents ?'. J'ai fait 'Ben non, je vais vivre sur le mien.'" L'héroïne de Vilaine et de Joséphine a également en mémoire une enseignante d'anglais, qui lui a mis six zéros, alors qu'elle est "bilingue", indique-t-elle. "Ma tête lui revenait pas, assure-t-elle. C'est là que je trouve que l'école, à un moment donné, est d'une injustice... C'est comme dans la vie, assure Marilou Berry. On n'est ni jugé sur nos talents, ni sur nos capacités. C'est un peu à la tête du client, souvent."
publié le 8 avril, Louise Martin , Purepeople