À 47 ans, Mélissa Theuriau continue de mener sa carrière avec la même passion qu'à ses débuts. Journaliste, productrice et femme engagée, elle revient aujourd'hui sur une autre facette de sa vie : celle de mère de deux adolescents, nés de son union avec Jamel Debbouze.

Mariée depuis le 7 mai 2008 à l'humoriste, la journaliste partage avec lui deux enfants : Léon, 16 ans, et Lila, 13 ans. Dans une interview vidéo accordée à ELLE et diffusée sur les réseaux sociaux mercredi 8 octobre, elle se confie avec sincérité sur la maternité. "Entre 4, 5 et 10 ans, c'est génial. Parce qu'un enfant, il trouve sa passion. Il y a sa personnalité qui éclot", indique la mère de famille. Et de poursuivre en illustrant : "J'ai des souvenirs où ma fille chantait à tue-tête. Et je vois qu'elle chante encore aujourd'hui. Mon fils était passionné de mangas, il dessinait, il voulait être le héros de 'One Piece'". Pour Mélissa Theuriau, "il y a quelque chose qui se dessine, où ils s'emparent d'une passion et c'est très émouvant."

Mélissa Theuriau : "J'ai des ados moi maintenant"Désormais, ses enfants ont grandi. L'un rêve de devenir footballeur, l'autre continue de suivre ses élans artistiques. Mais pour Mélissa Theuriau, l'adolescence marque une autre étape, plus silencieuse, parfois un peu nostalgique. "J'ai des ados moi maintenant. Ce qui me touche aujourd'hui, c'est davantage les textos où ils me disent de belles choses, plus que des phrases ou des câlins auxquels j'ai moins droit maintenant qu'ils sont grands."

Mais comme beaucoup de mères actives, elle compose avec la culpabilité. "Mener une vie professionnelle, une vie familiale, une vie privée... c'est fait que de culpabilité. Mais je me soigne et j'essaie de m'alléger à cet endroit."

Mercredi 8 octobre, France 2 a diffusé Mères en lutte, un documentaire poignant qu'elle a produit. Le film donne la parole à des mères confrontées à un dilemme insoutenable : protéger leur enfant victime de violences, quitte à se mettre "hors la loi". Un sujet fort, traité aux côtés de l'avocate Pauline Rongier et du juge Édouard Durand.