Nicolas Bedos à deux doigts d'être quitté par sa compagne Pauline, elle a "envisagé de partir"

A l'occasion de la sortie imminente de son nouveau livre intitulé "La soif de honte", Nicolas Bedos s'est livré à nos confrères du "Point". Nicolas Bedos et sa compagne Pauline Desmonts - Cocktail pour la sortie du livre de Michel Denisot " On peut rire de tout, sauf en mangeant de la semoule" aux Deux Magots à Paris. © Veeren/ Bestimage - © BestImage, VEEREN / BESTIMAGE
Le 7 mai prochain sortira aux éditions de l'Observatoire, "La soif de honte", le nouveau livre de Nicolas Bedos. A cette occasion, il s'est entretenu avec nos confrères du "Point", sur sa condamnation mais aussi sur la façon dont sa compagne a vécu cette douloureuse affaire. Si Pauline a été un soutien de taille, elle avait envisagé de le quitter avant même qu'il ne soit accusé.
En octobre 2024, Nicolas Bedos a été condamné à un an de prison, dont six mois ferme à purger sous bracelet électronique pour des agressions sexuelles commises sur deux femmes en 2023. Le tribunal a également ordonné une obligation de soins addictologiques et psychologiques, une interdiction d'entrer en contact avec les victimes, ainsi que son inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes. Initialement, l'acteur avait fait appel de cette décision mais il s'est désisté en janvier 2025, rendant la condamnation définitive. À l'occasion de la sortie le 7 mai prochain de La Soif de honte aux Éditions de l'Observatoire, le réalisateur s'est livré à nos confrères du Point et a confié avoir été victime de ce qu'il a longtemps refusé d'appeler un "viol". "Alors, j'avais conscience d'avoir été agressé sexuellement et des répercussions que ça avait eu sur ma psyché, mais je ne savais pas que ça s'appelait un viol. Si j'en parle dans le livre, c'est parce que cette période très glauque de ma vie, les humiliations que j'ai subies, s'inscrivent dans cette fameuse soif de honte", a-t-il confié.
Outre ce sujet douloureux, Nicolas Bedos a également révélé que sa compagne, Pauline Desmonts, avait songé à le quitter. Il partage sa vie depuis 2021 avec la communicante reconvertie dans le cinéma, avec laquelle il a fait sa première apparition publique lors du Festival Cinéroman à Nice. Le couple a accueilli sa première fille, Joséphine, en décembre 2023. Ils n'ont partagé que peu d'images de leur enfant et Nicolas Bedos a confié au Point que sa vie "a changé" depuis cette arrivée. "Je vis en grande partie loin de Paris. J'ai cessé de sortir, je suis une thérapie concernant l'alcool. Quand plusieurs témoignages - de femmes, parfois d'hommes - pointent un comportement blessant, intrusif ou odieux lors de sorties dans les lieux de nuit, c'est qu'il y a un problème. Et puis, je partage la vie d'une femme qui, par sa seule présence, justifie ce changement de vie", a-t-il déclaré. Sur le fait que sa compagne apparaisse dans son récit, il a avoué avoir eu "très peur qu'elle se sente instrumentalisée". Et de préciser : "Je lui ai donc envoyé, par mail, une centaine de questions sur la façon dont elle avait vécu tout ça. Pour qu'elle puisse répondre sans la pression de mon regard. Puis je lui ai tout fait relire, ligne par ligne. Je voulais qu'elle soit à l'aise avec chaque phrase la concernant". Ce qu'il a découvert à travers ses réponses ? "Qu'elle avait envisagé de partir, avant les accusations. Qu'elle vivait mes excès et mes contradictions comme une mise à l'épreuve permanente", a-t-il regretté.
Pauline soutient Nicolas malgré les épreuvesPuis de continuer : "J'en ai aussi appris davantage sur ses propres ambivalences, sur le féminisme, sur sa place dans le couple, sur sa grand-mère. Tout ce qu'elle m'a confié, je l'ai intégré presque mot pour mot. Elle m'a permis d'observer certaines choses sous un angle différent". Soutien de taille de Nicolas Bedos, elle avait rapidement pris la parole sur Instagram pour le défendre après l'annonce de la décision de justice. Elle avait écrit que "si les centaines de messages de gens de la sphère publique comme privée, célèbres et anonymes que j'ai reçus, et qui m'ont réchauffé le cœur, venaient à être exprimés publiquement par leurs auteur(es), on comprendrait peut-être enfin l'incroyable fossé qu'il y a désormais entre ce que les gens disent (ou plutôt n'osent pas dire) et ce qu'ils pensent".
publié le 1 mai, Louise Martin , Purepeople