"C'est important le consentement" : Échanges tendus entre Paul de Saint Sernin et Nicolas Bedos dans "Quelle époque !" sur France 2

"C'est important le consentement" : Échanges tendus entre Paul de Saint Sernin et Nicolas Bedos dans "Quelle époque !" - © France 2
Hier soir, un échange court mais vif a opposé le chroniqueur de Léa Salamé et l'écrivain condamné pour agression sexuelle.
Une intervention très remarquée. Samedi 3 mai, dans "Quelle époque !" sur France 2, Léa Salamé et ses chroniqueurs recevaient la comédienne Anny Duperey, l'éditorialiste Louis Sarkozy, le comique Mathieu Madénian, la romancière Anne Akrich, ainsi que le comédien Axel Auriant.
"C'est sérieux ce que l'on dit là"Nicolas Bedos était également invité dans le célèbre talk-show pour promouvoir son livre confession "La soif de honte". Concernant cet ouvrage, la maison d'édition les Éditions de l'Observatoire communique : "Dans ce livre d'une sincérité rare, Nicolas Bedos décrit l'effondrement d'une vie sous le poids des accusations et de la honte. Se confrontant à ses failles et à l'héritage qu'il laissera à sa fille, il questionne les zones grises d'une société en mutation". Rappelons que le quadragénaire avait été condamné en octobre 2024 à un an de prison dont six mois sous bracelet électronique pour agression sexuelle.
A la toute fin de l'interview du fils de l'humoriste Guy Bedos, Paul de Saint Sernin, présent comme à son habitude parmi les membres du public, n'a pas manqué de prendre la parole. "Tout l'argent récolté grâce à la vente de ce livre va être reversé à une association de victimes. Tu ne le sais pas, je viens de le décider mais...", a-t-il lancé provoquant les applaudissements des spectateurs.
Celui qui a joué dans plusieurs films, réalisé cinq longs métrages et été chroniqueur de Laurent Ruquier dans "On n'est pas couché", a alors réagi : "C'est sérieux ce que l'on dit là, c'est sérieux ce que l'on dit là". Ce à quoi Paul de Saint Sernin a rétorqué : "Oui mais c'était une manière de te montrer que c'est important le consentement. Tu vois, je décide que l'argent est reversé à cette association sans te demander ton avis". Visiblement mal à l'aise après ces propos, Nicolas Bedos a préféré ne plus lui répondre, laissant apparaître un sourire pour le moins crispé.
Puremedias.com vous propose de découvrir cette séquence.
publié le 4 mai, Guillaume Faivre , Puremédias