Exclu. Koh-Lanta : "Peut-être que Benoît a été...", Christian sait ce qui a fait pencher la balance au conseil !

© Capture d'écran Koh-Lanta / TF1
INTERVIEW. En exclusivité pour TV Actu, Christian s'est confié sur son aventure suite à son élimination dans Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres. L'occasion pour lui de nous expliquer ce qui a fait pencher la balance pour Benoît lors du conseil.
Dans l'épisode du 11 mars 2025 de Koh-Lanta : La Revanche des 4 Terres, l'équipe du Nord a perdu l'épreuve d'immunité. Résultat, les verts ont dû se rendre au conseil pour la première fois. Tout s'est joué entre Benoît et Christian, contre qui les aventuriers avaient l'intention de voter. Finalement, tous se sont alliés pour mettre le doyen dehors. En exclusivité, Christian s'est confié auprès de TV Actu afin de nous donner ses impressions. Il est également revenu sur son aventure et nous a expliqué pourquoi selon lui, Benoît a été préféré pour la suite.
TV Actu : Vous avez été éliminé de Koh-Lanta au bout de 8 jours. Est-ce que vous pensiez aller plus loin ?
Christian : Oui, bien sûr. Mon objectif, c'était d'aller au bout et de me retrouver sur les poteaux.
Vous étiez-vous entraîné pour ça ?
Physiquement, peut-être que je n'ai pas pris assez de poids avant de partir. J'ai pris trois kilos que j'ai perdus durant les journées d'acclimatation, avant de commencer le tournage. J'avais déjà maigri donc c'était mal barré.
Vous vous présentez comme le doyen de l'aventure et de votre équipe de l'Est. Est-ce un rôle qui vous tenait particulièrement à cœur ?
Je savais que j'allais être un des plus vieux, c'est sûr. Parce que normalement, à cet âge-là, c'est vrai qu'on est moins en forme qu'à 30 ans (Christian a 63 ans, ndlr). Après, il fallait que je fasse mes preuves et il ne fallait pas que je déçoive mon équipe.
Juste avant le conseil, vous vous sentez en danger et vous cherchez un collier d'immunité. Pourquoi vos camarades avaient envie de voter contre vous ?
Le matin de l'épreuve d'immunité, on s'est réveillés vers 5h00 du matin. Et là, Benoît était complètement abattu et renfermé sur lui-même. On a essayé de discuter avec lui. Déjà dans l'épisode, on le voit un petit peu dans une perspective de déprime. Il pleure, il n'est pas bien. On le sentait démotivé. On ne retrouvait pas notre Benoît qu'on a pu voir dans le premier épisode, meneur, leader. On ne le sentait pas motivé du tout. On est donc partis sur l'épreuve avec une mauvaise dynamique. On était tous un peu inquiets. Et puis, lors de l'épreuve, à un moment donné, il a lâché un peu trop violemment la corde et ça s'est écroulé alors qu'on pouvait terminer. Ça a énervé un petit peu tout le monde. Résultat, on a perdu cette épreuve et on s'est retrouvés au conseil. Il fallait donc faire un choix entre un Benoît qui n'avait pas de mental et un Christian qui était affaibli physiquement. Peut-être que Benoît a été plus convaincant. Ils ont pris Benoît parce qu'il était plus physique que moi.
Pourquoi ne pas avoir tenté de sauver votre place en poussant vos camarades à voter contre Benoît ?
J'ai essayé de le faire mais je ne suis pas prêt à me prostituer pour sauver ma peau. Soit on croit en moi, soit on ne croit pas en moi. De toute façon, je n'ai pas pleuré le jour du conseil.
Maxime semblait vous apprécier et a voté contre vous quand même. Lui en voulez-vous ?
Pas du tout. Je comprends qu'il ait suivi l'opinion générale et qu'il ne se soit pas mis en danger. C'est normal. S'il avait voté pour quelqu'un d'autre, ça lui aurait peut-être porté préjudice pour la suite. De toute façon, ça n'aurait rien changé. Une voix de plus ou une voix de moins...
Comment était l'entente entre les verts ?
Il y avait une bonne ambiance, on s'entendait bien. D'ailleurs, on nous voit un peu moins dans les épisodes parce qu'il se passait rien chez nous. Pas de bagarre, pas d'insultes.
Quand vous étiez réunis avec les autres équipes, ressentiez-vous les tensions ?
Oui. Chez les bleus, par exemple, on voit souvent qu'ils se prennent la tête. Ils ramènent leur fraise à tout moment, ça ne va pas, ce n'est jamais de leur faute, c'est toujours celle des autres. On voyait que ce n'était pas facile sur leur camp.
Quel est votre plus beau souvenir ?
Tous les jours, toutes les minutes que j'ai passées là-bas, c'est un bon souvenir pour moi. Le bon souvenir aussi, c'est quand on m'a appris ma sélection au mois de juillet.
C'était un rêve pour vous de participer à Koh-Lanta ? Est-ce que vous avez postulé plusieurs fois ?
J'avais essayé une fois, il y a 10 ans à peu près. J'avais fait un dossier, j'avais été retenu. J'avais été contacté par téléphone une fois, deux fois. La troisième fois, je n'ai pas répondu parce que je travaillais, c'était un appel masqué, puis ça s'est terminé comme ça.
Qu'est-ce qui a été le plus dur pour vous sur l'île ?
La nourriture, c'était compliqué. Quand je mange, j'élimine tout de suite étant donné que je suis très actif. Physiquement et mentalement, je consomme des calories tout le temps. Je ne fais pas de réserves.
Après votre élimination au conseil, est-ce que vous avez pu échanger avec Denis Brogniart ?
Oui, c'est vraiment un mec sympa Denis. C'est quelqu'un qui est bienveillant et sincère avec vous. Après, sur le moment, c'est vrai que j'étais déçu par mon élimination mais c'est un jeu, ce n'est pas la vraie vie. La vraie vie, c'est quand on rentre de Koh-Lanta.
Qu'auriez-vous fait des 100 000 euros en cas de victoire ?
Je me serais fait plaisir, je pense. J'aurais aussi fait plaisir à mes proches parce que je suis pas quelqu'un d'avare... J'aurais fait des cadeaux et j'aurais profité. J'aurais peut-être fait un don à une association sportive par bienveillance.
Si c'était à refaire, que changeriez-vous ?
J'aurais peut-être dû prendre le leadership au début parce que je suis quelqu'un qui, en général, ne se laisse pas mener. Là, je me suis un peu caché. C'était une petite stratégie mais je me suis fait sortir. Il y a des gagnants, il y a des perdants, c'est comme dans toutes les compétitions...C'est comme ça !
publié le 11 mars, Sébastien J., AlloCine