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Exclu. N'oubliez pas les paroles : "Nelly faisait partie des Maestros que je redoutais", Ariane en route pour les Masters avec un objectif précis !

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INTERVIEW. Elle l'a fait. Ariane a réussi à se qualifier pour les Masters 2025 de N'oubliez pas les paroles, ce samedi 11 octobre 2025. Interrogée par TV Actu, la Maestro s'est confiée sur sa victoire et l'aventure qui l'attend.

© Capture d'écran N'oubliez pas les paroles / France 2

C'est le sacre pour Ariane. La candidate avait participé à N'oubliez pas les paroles en novembre 2024 et avait réussi à récolter pas moins de 63 000 euros en seulement six victoires. Il n'était donc pas étonnant de la retrouver pour ces préliminaires face à d'autres participants emblématiques tels que Cindy, Nelly, Pierre-Yves ou encore Lucas. Et bonne nouvelle pour la jeune femme de 31 ans, elle s'est qualifiée pour les Masters 2025 afin d'affronter les plus grands Maestros. Un bonheur sur lequel elle s'est livrée auprès de TV Actu.

TV Actu : À quel moment avez-vous su qui vous alliez affronter pour le 1er tour des préliminaires ?

Ariane : On l'a su la veille. Quand j'ai su que j'affronterai Nelly je me suis dit que ça allait être un match serré parce qu'on avait le même niveau de connaissances de paroles. Mais je me suis aussi dit que j'allais partager le plateau avec quelqu'un pour qui j'avais beaucoup d'admiration et beaucoup de sympathie. C'est vraiment quelqu'un que j'apprécie.

Quel candidat redoutiez-vous le plus ?

Nelly faisait partie des Maestros que je redoutais, je la trouve vraiment très très forte. Catherine et Cindy aussi. Je les redoutais un peu tous finalement. Les garçons n'étaient pas en reste non plus, Pierre-Yves aussi par exemple à une culture musicale impressionnante. Chacun avait ses forces, chacun avait ses armes. Quel que soit l'adversaire, c'était des matchs de très haut niveau.

Y a-t-il une chanson sur laquelle vous ne vouliez pas tomber ?

Je ne dirai pas une chanson en particulier, mais il y a des chansons dont le débit est très rapide qui peuvent faire peur parce qu'on sait qu'on peut bafouiller rapidement dessus. Il y a aussi les chansons énumératives. J'en ai une qui me vient finalement à l'esprit, c'est La liste, de Rose. Et de Patrick Coutin. Je ne voulais vraiment pas tomber dessus. C'est vraiment les deux chansons qui me faisaient peur.

Y a‑t‑il une époque musicale (années 60, 80, 2000, etc.) ou un style que vous privilégiez et pourquoi ?

J'aime les chansons à texte, donc j'aime beaucoup Charles Aznavour, Barbara, Jean Ferrat, Stromae. J'aime avant tout les textes qui sont bien écrits, qui sont intelligents et qui suscitent des émotions. Je suis plus sensible aux mots qu'à la mélodie.

Vous avez réussi à accéder aux Masters. Quelle a été votre réaction et qu'avez-vous ressenti ?

C'était un mélange de plein d'émotions. De la fierté évidemment, de la joie et en même temps un petit pincement au cœur parce que oui, être qualifiée c'est bien, mais ça veut aussi dire qu'on élimine quelqu'un qui n'aura pas la possibilité de revenir dans l'émission. On coupe les ailes à quelqu'un. Comme on était une bande de copains, savoir que l'autre s'arrêtait, ça faisait aussi un petit percement au cœur.

Comment avez-vous fêté votre victoire ?

Le soir même, on a dîné tous ensemble, donc, c'était très chouette. Et dans les jours qui ont suivi, j'ai invité mes parents au restaurant. Ils étaient avec moi aussi sur le plateau. Le fait qu'ils m'aient accompagnée, ça m'a beaucoup apaisée et aidée.

Quel est votre objectif pour les Masters ?

J'aimerais gagner un match. Prouver qu'il y avait un bon niveau parce que forcément c'est moi la gagnante. Donc je suis de fait un peu le porte drapeau du tournoi préliminaire. Je n'avais pas envie d'être ridicule. C'était ma grande peur, d'être ridicule, de ne pas gagner un seul match. Donc j'espère en gagner un. C'est ce sera déjà un très très bel objectif pour moi.

Aviez-vous une stratégie pour y parvenir ?

Non, j'ai pris les choses comme elles venaient et j'ai considéré les Masters comme le tournoi préliminaire. Je n'ai pas appris des chansons entre les tournages. Je ne me suis pas préparée spécifiquement.

Combien de chansons connaissez-vous par cœur environ ?

Je connais 1200 chansons par cœur. Ça prend de la place dans la tête (rires).

Y a-t-il un Maestro que vous appréhendez d'affronter dans les Masters ?

Ils me font tous peur. Ils ont tous un très bon niveau. Après, oui, forcément, il y en a que je trouve particulièrement impressionnants parce qu'ils ont à la fois une culture musicale très large et une maîtrise du stress. Je pense notamment à Laurens, Benoît, Margaux, Arsène, Étienne et Maurine. Je dirais que c'est eux qui m'ont marquée.

Comment était l'ambiance entre vous ?

C'était très chouette, l'ambiance était bienveillante. J'ai été très chaleureusement accueillie.

Y a-t-il des Maestros, en dehors de ceux des préliminaires, dont vous êtes proche ?

Non, aucun d'entre eux. Il y avait juste Laurens, Coline et Honorine qui m'avaient écrit. Benoît aussi m'avait félicitée pour mon parcours, mais je ne les avais jamais rencontrés en vrai.

Avez-vous un porte-bonheur que vous gardez toujours avec vous ? Ou une petite superstition ?

Ce n'est pas la superstition, par contre j'ai toujours trois objets avec moi. C'est ma montre d'enfant que je porte toujours au poignet. J'ai une bague à la main droite qui est un cadeau de ma grand-mère maternelle pour les 16 ans de ma maman et qu'elle m'a offerte ensuite pour mes 16 ans. Et j'ai un pendentif qui est un cadeau de ma grand-mère paternelle. C'est un peu les signes des trois générations de femmes de ma famille, donc je sors pas sans. Je les ai toujours sur moi sur le plateau.

Qu'avez-vous fait des gains de votre première participation ?

Plein de choses, mais j'ai encore plein de sous. Je n'ai pas tout dépensé, j'ai été assez raisonnable. J'ai pris des cours de violon, des cours de chant, j'ai acheté du matériel photo, du matériel de sport, des vinyles, des livres... J'ai aussi fait un don à une à une association et j'ai acheté des meubles. La liste est longue, mais pas de dépenses folles.

Que vous a apporté cette aventure ?

Ça n'a pas fondamentalement changé ma vie. Par contre ça m'aide quand j'ai besoin de prendre la parole en public. Je suis beaucoup moins stressée qu'avant. Je relativise en me disant que j'ai déjà chanté devant des caméras, donc ça me fait moins peur. J'ai beaucoup moins d'appréhensions.

Comment se sont passées vos retrouvailles avec Nagui, vous a-t-il dit quelque chose ?

Rien de particulier, mais il a été très gentil et très bienveillant; exactement comme pendant mon parcours. On sentait qu'il était content de revoir les huit candidats.

publié le 11 octobre, Atika M, AlloCine

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