Harry Roselmack ("Sept à huit") : "Une mauvaise audience un dimanche, ça ne veut pas dire grand-chose"
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Harry Roselmack est le troisième invité de "9h02", le nouveau format vidéo de Puremédias.
Harry Roselmack était l'invité de "9h02", le nouveau format vidéo de Puremédias - © Puremédias
À l'aube de sa 19e saison aux manettes de "Sept à huit" sur TF1, Harry Roselmack a pris de la distance avec les audiences, qui tombent chaque matin à 9h et quelques minutes. Interviewé dans "9h02", le nouveau format vidéo de Puremédias consacré au rapport des personnalités médias aux audiences, il a ainsi expliqué que lui et son équipe regardaient davantage la tendance que l'audience au lendemain du numéro.
"Il y a quelques années, la programmation de 'D&CO' nous a vraiment impactés""Ce n'est pas un sujet qui m'angoisse, car sur 'Sept à huit', ce qui compte, c'est la tendance. Si, sur 2, 3, voire 4 mois, on est sur des audiences qui ne cessent de baisser, là oui, il y a une pression qui s'installe, on cherche pourquoi ça ne fonctionne pas et on essaie de trouver des solutions. Maintenant, depuis 19 ans que je fais l'émission, je peux vous dire qu'une mauvaise audience un dimanche, ça ne veut vraiment pas dire grand-chose", estime l'ancien joker du "20 Heures" de TF1. Avant de reconnaître que certaines périodes ont été plus difficiles pour le magazine de reportages : "Il y a des périodes pendant lesquelles l'audience a été hyper-challengée parce qu'on avait une contre-programmation en face, avec de nouvelles émissions. Il y a quelques années, la programmation de M6 d'une émission de bricolage par Valérie Damidot, "D&CO", nous a vraiment impactés. Et pour le coup, on ne pouvait pas faire grand-chose, parce que c'est une proposition tellement différente de la nôtre. On ne va pas faire du bricolage sur 'Sept à huit'", en rit aujourd'hui Harry Roselmack. "On a serré les dents, on a fait le dos rond, et finalement, on est encore là", se satisfait le journaliste dans l'interview à retrouver ci-dessus.
Pour celui qui était pendant un temps rédacteur en chef de l'émission du dimanche soir de la Une, "l'audience n'est pas le paramètre qui décide du sommaire" du magazine. "Parfois, on fait des mauvaises audiences sans savoir pourquoi. Parfois, on arrive à identifier la cause. On sait très bien que quand on fait des sujets à l'étranger, des sujets qui sont moins proches du quotidien de nos téléspectateurs, on prend un petit risque d'audience. Néanmoins, il faut les faire et continuer à les faire". Si les audiences de "Sept à huit" ne sont pas source de stress pour lui et son équipe, "c'est quelque chose qu'on regarde, évidemment, et qu'on analyse. Mais sur un temps relativement long", explique-t-il. "Le 9h02 me laisse relativement stoïque et serein", conclut le journaliste dans un sourire.
publié le 5 octobre, Léa Stassinet , Puremédias