"Je te donne ma casquette de capitaine" : Face à une Sidonie Bonnec en larmes, Olivier Minne a passé le relais à Bruno Guillon dans "Tout le monde a son mot à dire" sur France 2

Olivier Minne dans "Tout le monde a son mot à dire" - © Laurent Vu - FTV- ALP
En septembre, l'animateur phare de France Télévisions effectuera sa rentrée sur M6 après 35 ans sur le service public.
Le point final d'une aventure de huit ans. Le jeudi 5 juin, Olivier Minne a enregistré les derniers numéros de "Tout le monde a son mot à dire", jeu dont il était aux commandes avec Sidonie Bonnec depuis huit ans. Nos confrères de "TVMag" se trouvaient sur place pour les adieux de l'une des figures phares de France Télévisions, en partance pour M6 dès la rentrée de septembre. Le maître de "Fort Boyard", qui a longtemps reproché au service public de le sous-exploiter, a en effet décidé de relever un nouveau challenge chez la concurrence, qui lui a promis d'"animer de grands divertissements". En attendant de donner les clés de l'édifice charentais à son successeur, pour l'instant inconnu, il a passé le relais du jeu des fins d'après-midi de France 2 à Bruno Guillon, qui formera un nouveau binôme avec Sidonie Bonnec dès la fin de l'été.
Son message touchant pour Sidonie BonnecC'est au son de "Love Boat" et en tenue de capitaine de navire et de membre d'équipage que l'habituel tandem a entamé cet ultime tournage. "On a commencé cette croisière il y a huit ans, ce n'est pas rien", a relevé l'animateur en découvrant sa partenaire à l'écran en pleurs. "En effet, nous allons accoster tout à l'heure, ce sera donc ma dernière émission", a ajouté celui qui s'était adressé en amont au public pour lui manifester sa reconnaissance. "J'ai été extrêmement heureux d'être avec Sidonie et avec mes petits camarades. Cette émission a quelque chose de très particulier. Ce n'est pas tout à fait un jeu. C'est une émission hybride entre de l'absurde, de l'absurde et de l'improbable. C'est une aire de jeu formidable. On est des gamins, j'espère qu'ils continueront à l'être (...) Pour tout ça, je voulais vous remercier chaleureusement et vous dire que votre rôle a été très important", leur a-t-il déclaré, conscient que certains spectateurs lui étaient restés fidèles pendant toutes ces années.
La partie a ensuite démarré, et Olivier Minne a eu le droit à son traditionnel lot de surprises, avec des personnalités habituées du jeu faisant irruption sur le plateau (Camille Cerf, Valérie Bègue, Thomas Isle, ou encore Damien Thévenot, Manu Levy et Florian Gazan) et des questions posées aux candidats en rapport avec son parcours. Une fois les manches disputées, il a prononcé son discours d'adieu. "Je voulais vous remercier de nous suivre et j'espère que vous allez continuer à le faire parce que l'émission ne va pas changer pour autant", a indiqué le natif d'Ixelles en Belgique. Il s'est ensuite tourné vers sa camarade de jeu, en larmes : "Je voulais te dire que dans ma vie professionnelle, j'ai eu la chance de faire quelques duos avec des animatrices fantastiques et puis il y a eu toi qui es entrée dans ma vie. Je dois t'avouer que je me considère comme un homme très gâté. Tu es une femme très particulière, très spéciale et il faut que tu entretiennes ça, c'est ce qui fait ta force, c'est ce qui fait que je t'aime, que je t'aimerai toujours, au-delà de ce programme".
Passage de relais avec Bruno GuillonÀ l'instar de Cyril Féraud et Théo Curin pour "Slam", Olivier Minne a également adressé un mot à son remplaçant, présent dans les gradins. "Je te donne ma casquette de capitaine, tu vas avoir une chance d'être auprès de Sidonie et de tous nos amis", a-t-il assuré à Bruno Guillon, qui met donc un nouveau couvre-chef sur sa tête. Enfin, avant le clap de fin, le cinquantenaire a donné rendez-vous aux aficionados de "Fort Boyard" tout l'été. "On se retrouve bientôt sur la Deux encore pour 'Fort Boyard', je n'ai pas totalement dit mon dernier mot sur le service public mais bon, ça ne va pas tarder", a-t-il annoncé. Et de conclure, entouré de ses amis, très émus pour la plupart, par un "Bon vent, kenavo" (au revoir en breton, ndlr) de circonstance.
publié le 6 juin, Olivier Cortinovis , Puremédias