"Macron démission !" : Laurent Delahousse obligé d'interrompre en direct un duplex depuis Tel-Aviv dans le "20 Heures" de France 2
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En plein direct depuis Tel-Aviv dimanche soir, une séquence inattendue a perturbé le "20 Heures" de France 2. Alors que le journaliste envoyé spécial relatait l'émotion suscitée par l'annonce de la libération des derniers otages israéliens, une femme a surgi face caméra, forçant Laurent Delahousse à écourter le duplex.
Le duplex d'un journaliste du "20h" de Laurent Delahousse interrompu en direct après l'intrusion d'une habitante de Tel Aviv - © France 2
L'émotion était à son comble dimanche soir sur la "place des Otages" à Tel-Aviv. Près de 500.000 personnes s'y étaient rassemblées ce week-end pour célébrer la libération annoncée des derniers otages israéliens détenus par le Hamas, prévue pour ce lundi. Les drapeaux bleus et blancs flottaient au-dessus d'une foule en liesse, scandant des chants et brandissant les portraits des captifs.
"On va revenir en plateau"Au milieu de cette marée humaine, l'envoyé spécial du "20H" de France 2 devait livrer un témoignage en direct sur la situation sur place. Mais à peine avait-il commencé son intervention qu'une femme, visiblement en colère, est apparue à l'écran. "Macron démission !" a-t-elle crié, couvrant la voix du journaliste, qui a tenté tant bien que mal de poursuivre, sans succès. "Macron, rentre chez toi, démissionne ! La France, vous êtes des antisémites, on vous déteste !", a-t-elle eu le temps d'ajouter, avant que le duplex ne soit interrompu.
De retour sur le plateau, Laurent Delahousse a simplement remercié son correspondant avant de poursuivre le journal, sans faire mention de l'incident. "On va revenir en plateau", a-t-il seulement ajouté le visage fermé, avant de remercier son journaliste. Une manière d'éviter de relancer une polémique alors que la tension reste vive entre Paris et Jérusalem depuis plusieurs mois. Puremédias vous propose de visionner la séquence dans la vidéo ci-dessus.
Sur place, les célébrations se poursuivaient. Depuis l'aube, des centaines de personnes s'étaient déjà rassemblées pour attendre la diffusion des premières images de libération sur grand écran. Beaucoup se prenaient dans les bras, d'autres arboraient le ruban jaune, symbole du soutien aux otages. Les haut-parleurs diffusaient en boucle la chanson "Habayta" ("À la maison"), devenue l'hymne du mouvement pour le retour des otages.
Cette journée marquait une étape cruciale du plan de cessez-le-feu présenté par Donald Trump, prévoyant le retour en Israël de 48 otages, vivants ou morts, en échange de la libération de près de 2.000 prisonniers palestiniens. Un moment historique pour les familles, dans un contexte encore fragile.
publié le 13 octobre, Bruna Fernandez , Puremédias