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Matthieu Croissandeau, éditorialiste politique de BFMTV depuis 5 ans, quitte la chaîne info

Matthieu Croissandeau dans "Première édition" le jeudi 3 avril 2025 sur BFMTV. - © BFMTV

Selon nos informations, le chroniqueur politique de "Première édition" sur BFMTV pourrait rejoindre T18, future chaîne du groupe CMI France qui commencera à émettre le 6 juin prochain sur la TNT.

Info Puremédias. BFMTV perd son chroniqueur politique matinal. Matthieu Croissandeau, qui avait remplacé Christophe Barbier dans ses fonctions à la rentrée 2020, s'apprête à cesser sa collaboration avec la chaîne info du groupe CMA CGM. L'éditorialiste, qui n'est pas salarié du canal 15, pourrait rejoindre, selon nos informations, la future chaîne T18 (CMI France), qui fera son arrivée le 6 juin prochain sur le canal 18 de la TNT.

Matthieu Croissandeau, visage de "Première édition" sur BFMTV depuis 2020Depuis cinq ans, Matthieu Croissandeau intervient dans "Première édition", la matinale de BFMTV présentée par Christophe Delay et Adeline François. Présent en plateau pendant l'intégralité de l'émission, il signe la chronique "Politique première" aux alentours de 6h50 et 7h50.À LIRE AUSSI : Matthieu Croissandeau ("L'Obs") : "Le journal ne roule pas pour Emmanuel Macron"Avant la télévision, où il intervient régulièrement dans "Sens public" présentée par Thomas Hugues sur Public Sénat, le journaliste politique a surtout évolué dans des titres de presse écrite, notamment au "Nouvel observateur" où il a fait l'essentiel de sa carrière. En 2016, alors qu'il occupe la fonction de directeur de l'hebdomadaire, il licencie ses deux adjoints, Aude Lancelin et Pascal Riché, et est alors visé par une motion de défiance.Deux ans plus tard, il est critiqué pour une Une de "L'obs" consacré au droit d'asile et aux conditions d'accueil des migrants en France. En guise de titre, une formule incisive : "Migrants, bienvenue au pays des droits de l'homme". Jean Daniel, fondateur de l'hebdomadaire, s'était insurgé contre ce choix éditorial, en écho à l'indignation de plusieurs représentants du gouvernement de l'époque."Nombre d'entre vous ont salué cette une, considérant, comme nous l'a écrit un abonné de longue date, que ce numéro avait le grand mérite de rappeler notre pays à ses 'devoirs d'hospitalité'. Mais d'autres ont été choqués, voire blessés, par le choix de l'illustration (Emmanuel Macron, le visage entouré de barbelés, ndlr), ce que nous regrettons", s'était justifié Matthieu Croissandeau dans un édito en janvier 2018. Il avait alors été remplacé dans ses fonctions par Dominique Nora.

publié le 3 avril, Ludovic Galtier Lloret , Puremédias

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