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"'Murder Party', c'est exactement le contraire des 'Traîtres'" : Francis Huster se confie sur sa première expérience en tant qu'animateur télé sur M6

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Ce mercredi 16 juillet, M6 lance "Murder Party au Musée". À la tête de ce nouveau programme d'enquête, les téléspectateurs vont découvrir Francis Huster en animateur. Puremedias a rencontré l'acteur, qui s'est confié sur sa première expérience dans ce rôle.

Murder Party - © Lou DAUM/ ITV STUDIOS/M6

Dans "Murder Party, une nuit au musée", diffusé ce mercredi 16 juillet 2025 sur M6, 7 célébrités (Diane Leyre, François Berléand, Natasha St-Pier, Michel Sarran, Roman Doduik, Lola Dubini et Rayane Bensetti) sont invitées au Muséum National d'Histoire Naturelle pour une exposition. Lors de la visite, l'un d'eux est assassiné. Les 6 autres doivent donc toute faire pour découvrir qui a commis le crime. Mais attention, l'assassin se trouve parmi eux. À l'animation de cette nouvelle émission digne d'un polar, les téléspectateurs vont découvrir Francis Huster, qui fait son retour sur la chaîne après son passage remarqué dans "Les Traîtres" et ses premiers pas en tant qu'animateur. L'acteur s'est confié sur son expérience auprès de Puremédias.

Puremédias : Pourquoi avez-vous accepté de présenter cette émission ?Francis Huster : Le concept m'a plus qu'emballé. Il m'a enthousiasmé. Déjà parce que ça se tourne au Muséum d'Histoire Naturelle. Les lieux sont magiques. Pour 'Murder Party', c'était tout à fait justifié de se retrouver dans le Muséum : ça correspond tout à fait à ce qui se passe au fur et à mesure. La deuxième chose, c'est le fait que, sur 7 personnalités, l'assassin soit parmi eux. Ça veut dire qu'on les voit vraiment enquêter entre eux, comme dans une enquête d'Agatha Christie ou de Conan Doyle. Et puis la troisième chose qui m'a enthousiasmée, c'est que je me suis dit : 'Enfin, je vais pouvoir faire comme Dean Martin, comme Alain Chabat dans 'Burger Quiz', comme Kev Adams dans 'Mask Singer' et tout'... Vraiment, je pense que ça serait bienvenu que quelques acteurs comme moi, justement, franchissent le pas et se lancent dans des émissions. Ce n'est pas un métier comme les autres, parce que, comme ils n'incarnent pas un rôle, comme ils doivent être eux-mêmes, ceux qui réussissent à crever l'écran, les gens les adorent parce qu'ils sont eux-mêmes. C'est donc pour ces trois raisons-là que j'ai dit oui.

"Dans 'Les Traîtres', on fait gagner des salauds qui trahissent"Quand la chaîne vous a parlé du concept, vous n'aviez pas peur que ça ressemble un peu trop aux "Traîtres" ?C'est exactement le contraire. C'est-à-dire que dans 'Les Traîtres', on fait gagner des salauds qui trahissent, et donc c'est une morale que je n'accepte pas. Et je suis venu dans 'Les Traîtres' pour que, justement, ce ne soit pas les traîtres qui gagnent, mais c'est impossible, puisqu'ils peuvent bannir. Donc, tu ne peux pas t'en sortir. Dans aucune saison des 'Traîtres', le loyal n'a gagné. Jamais en France. Donc j'ai trouvé que c'était l'inverse des 'Traîtres'. C'est vraiment un jeu d'équipe, puisqu'à cinq, ils doivent trouver quel est celui parmi eux qui est l'assassin. J'ai vraiment été emballé par le concept.

Pour vos premiers pas en tant qu'animateur, vous aviez une oreillette ?Oui, j'étais dans une sécurité absolument totale. Mais ça ne m'a pas empêché d'improviser des choses. Mais j'étais tout à fait rassuré.

"J'aurais voulu être à leur place"Dans "Les Traîtres", on a vu que vous étiez un grand joueur. Vous n'étiez pas un peu frustré de ne pas participer à l'enquête ?Il ne faut pas le dire, mais bien sûr que si ! J'aurais voulu être à leur place ! Alors, comme un ballot, exactement comme dans 'Les Traîtres', je me suis mis à leur place et j'ai tenté de démasquer le tueur de mon côté. Mais je me suis complètement planté... C'est dommage, d'ailleurs, qu'on n'ait pas enregistré ça, parce qu'on aurait vu à quel point je suis nul.

Un acteur comme vous, que vient-il chercher à la télé à 77 ans ?Le témoin. Je veux passer le témoin aux autres acteurs. Je trouve que c'est notre responsabilité, de passer le témoin aux jeunes et de leur dire : ne soyez pas que dans un style d'acteur de théâtre, ou que dans un style de star de cinéma. Non, faites tout.

publié le 16 juillet, Mathis Ferrut , Puremédias

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