Netflix : 24 heures après sa sortie, cette série haletante menace déjà "Ginny & Georgia" au sommet du top mondial

La bande-annonce de "The Waterfront" disponible sur Netflix - © Youtube
Le créateur de "Scream" et "Dawson" revient avec une série qui s'annonce être l'incontournable de l'été.
Netflix a-t-il flairé le gros poisson avec "The Waterfront" ? Les voyants sont en tout déjà dans le vert pour que cette série, disponible depuis le 19 juin dans la catalogue, fasse partie des incontournables de l'été. En 24 heures, elle s'est déjà installée à la deuxième place des programmes les plus visionnés sur la plateforme, juste derrière la saison 3 de "Ginny & Georgia", plébiscitée par les abonnés. La création signée de l'homme derrière "Dawson", "Scream" ou encore "Vampire Diaries" a déjà hameçonné les Brésiliens, les Canadiens et les Etats-Uniens, qui en ont fait leur fiction chouchou du moment, selon les chiffres de "Flixpatrol". Un démarrage canon qui pourrait se poursuivre dans les prochaines semaines.
Une série inspirée d'un fait réel A l'instar de nombreux succès du géant du streaming, une histoire vraie a inspiré les scénaristes de cette production de huit épisodes, au cours desquels on suit la famille Buckley qui règne sur Havenport, en Caroline du Nord, depuis des décennies. La tribu, qui a la mainmise sur l'industrie de la ville, est prête à tout pour maintenir son commerce de pêche quitte à agir dans l'illégalité. Les ennuis de santé du patriarche menacent son empire de pêche, ce qui pousse sa femme, Belle, et son fils, Cane, à se jeter à l'eau pour maintenir les affaires familiales à flot.
Au cours d'un entretien accordé au "New York Post", Kevin Williamson, le créateur de cette mini-série, avait révélé qu'il s'était "vaguement inspiré" de sa famille et de son défunt père pour créer cette histoire. Ce dernier était "un pêcheur qui s'était attiré quelques ennuis en transportant de la drogue sur son bateau", explique le showrunner. "C'était vraiment une petite affaire", souligne celui qui a décidé de raconter l'histoire de son géniteur après son décès, conformément à son souhait. "Il me disait tout le temps : 'Attends que je sois mort'. Je sais que mon père avait un grand sens de l'humour et je suis certain que, où qu'il soit, il est heureux que j'ai fait cette série." confie Kevin Williamson, qui s'est souvenu de son père comme "le meilleur homme qui ait jamais existé".
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"Le bing-watch parfait" de l'été ?Pour nourrir son imagination, le producteur s'est également appuyé sur deux cartons d'audience sur Netflix, "Yellowstone" et "Ozark", pour mixer le meilleur des deux. "Yellowstone était la série préférée de mon père et je l'appelais après chaque épisode, nous parlions de ça car il l'adorait et cela a créé un lien entre nous. Donc Yellowstone a beaucoup inspiré The Waterfront", a-t-il notamment rapporté. En ressort un show avec des intrigues sommes toutes classiques, cochant toutes les cases du soap familial. Les lecteurs d'"Allociné" lui accordent tout juste la moyenne de 2,9 étoiles sur 5. La presse se montre, elle, plus critique avec la palme de la sévérité pour "Télérama". Nos confrères titrent "On touche le fond avec cette histoire de gros poissons de la pêche" quand le site "Première" recommande la série aux seuls nostalgiques d'"Ozark". "Oui, c'est souvent absurde. Mais c'est aussi un binge-watch parfait", résument les spécialistes du cinéma. De là à se laisser prendre dans les filets de la famille Buckley ?
publié le 21 juin, Olivier Cortinovis , Puremédias