"Nous ne pouvons pas accepter ce dénigrement permanent" : Sibyle Veil réagit aux "attaques" de CNews et Europe 1 contre l'audiovisuel public
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Celle qui est présidente-directrice générale de Radio France s'est livrée dans les colonnes de "La Tribune Dimanche" ce 5 octobre.
Malade, Patrick Cohen absent de "C à vous" - © Abaca
Une interview cash à lire dans "La Tribune Dimanche". Alors qu'elle sera entendue ce mercredi 8 octobre 2025 par la commission de la culture du Sénat suite à l'affaire Thomas Legrand/ Patrick Cohen, Sibyle Veil est interrogée, aujourd'hui, dans le journal dominical. Lors de cet entretien, les journalistes Rémi Jacob et Soazig Quéméner ont demandé : "Vous avez dénoncé auprès de l'Arcom la "campagne de dénigrement systématique" menée sur CNews et Europe 1 contre le service public. Envisagez-vous des poursuites ?".
"80% de son temps d'antenne à nous matraquer"Ce à quoi la PDG de Radio France depuis 2018 a répondu : "La semaine où le pays changeait de Premier ministre, au coeur de manifestations sociales et d'instabilités internationales, CNews a réussi à consacrer jusqu'à 80% de son temps d'antenne à nous matraquer... Nous ne pouvons pas accepter ce dénigrement permanent, et, plus fondamentalement, on ne doit pas importer en France la violence et la polarisation qu'on a vues naître aux Etats-Unis".
Celle qui préside le comité de direction regroupant le comité exécutif, le comité de direction Radio et Musique et le comité de direction s'est également exprimée sur la très commentée vidéo avec Thomas Legrand et Patrick Cohen. "J'ai rapidement pris la mesure de l'émoi que pouvait susciter de telles images... Mais une fois passé l'émotion, j'en appelle à revenir à la réalité des faits, car nos détracteurs ont fait dire n'importe quoi à cette vidéo. Plus c'est gros, plus ça passe", a-t-elle précisé.
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Par ailleurs, Sibyle Veil est revenue sur les récents propos de l'animateur Arthur qui a estimé que la station France Inter était parfois "partisane" dans son traitement de la guerre à Gaza. Elle a déclaré : "Cette critique est infondée. Nous sommes très conscients de la sensibilité de ce sujet et de notre responsabilité, très conscients aussi que la désinformation est une arme de guerre".
publié le 5 octobre, Guillaume Faivre , Puremédias